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 Quinto Ferrari

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MessageSujet: Quinto Ferrari   Quinto Ferrari Icon_minitimeMer 6 Juil - 22:23


Quinto Ferrari

baby can you see trough the tears



nom :  Ferrari. Porter le nom d'une bagnole c'est pas forcément une chose aisée, sa caboche à beau aller aussi vite qu'une lancée à pleine vitesse sur un circuit, il en a assez des remontrances, entre ceux qui s'imaginent qu'il est blindé et ceux qui préfèrent se moquer il y a ceux qui profitent et qui savent ou appuyer. ▲  prénom : Quinto, de naissance Algernon, c'est son oncle qui l'a finalement nommé parce qu'il trouvait que l'ancien ressemblait trop à celui de sa famille défigurée alors il l'a gardé, parce qu'il ne veut plus jamais en entendre parler. ▲  âge et date de naissance : 35 ans et il n'a jamais fêté son anniversaire, il sait être né un 4 Mai grâce à ses papiers qui ne lui sont presque plus d'aucune utilité dans une ville où le vice l'a emporté. Il sait qu'il ne s'en ira jamais, même pas entre quatre planche. ▲  ton clan :  Verrochio à contre coeur, mais faute de donner le sien il vole celui des autres pour l'offrir au roi qu'il rêve de guillotiner, s'il pouvait au passage le remplacer. ▲ Ton rang : Victime. Et ça l'étonne qu'il y ait des gens qui puissent être acteurs, parce qu'ils le sont tous un peu des pauvres esclaves à qui on a pas demandé l'avis et que seul le big boss est véritablement au dessus, s'il est pas lui même un peu victime de sa société, mais c'est parce qu'il veut pas l'accuser et que le pardonner c'est se pardonner de pas oser lever le doigt et tout arrêter. ▲ statut civil : Arrache-cœur dans tous les sens du terme. Volage, célibataire, incapable d'avoir une relation qui dure plus de quelques heures, même quand on dit qu'aimer un mort c'est l'aimer l'éternité. ▲  orientation sexuelle :Bisexuel, il ne fait plus de différence, c'est devenu un jeu,  c'est pour passer le temps et l'occuper, les morts ne parlent pas il faut souvent le répéter. ▲  metier : Boucher pour les profanes, ça fait longtemps qu'il n'a plus de job stable, c'est un coup de fil et il se ramène, il est suffisamment payer pour tous les sales coups où il s'empêtrer, il était acupuncteur avant et maintenant ses aiguilles lui servent pour un tout autre buisness, devenu chasseur de prime à la botte des seigneurs du crimes. ▲  situation familiale : Rayée de la carte, il se bat pour qu'il n'arrive aucune emmerde à son oncle mais le vent a déjà tout emporté. ▲  traits de caractère : Impétueux, Peureux, Obéissant,  Pragmatique, Détaché, Bavard, Cynique, Démonstrateur, Romantique, Déprimé, Lâche. ▲  groupe : End of the Beginning. ▲  crédits : Alas
(I) la vue n'est plus ce qu'elle était, forcé de porter des lunettes qu'il oublie constamment quand il part "travailler" il considère que la torture ne requiert pas spécialement de bien voir ce qui se passe, de mieux en mieux il cache l'hésitation les membres qui tremblent encore d'un monde auquel il ne fera jamais (II) investit humainement, vit les tortures lui aussi sur les autres, souffrance qui devient alors sienne, partage du supplice il est obligé il le sait et se force a briser son serment et faire mal avec la grâce de ce qui apaisait autrefois, quand les lames remplacent les aiguilles, jeux sadiques. (III) amoureux du sucré, devenu son plaisir caché pour se perdre un instant et oublier, profiter des bonnes choses des belles pâtisseries d'une voisine à coté feignant un four cassé, incapable de bien se nourrir à force d'avoir vu trop de tripes passer sur sa table. (IV) insomniaque, la nuit lui échappe, cauchemars et sueurs froides, il a besoin de compagnie, celle des autres et pas des cris, il vit à cent à l'heure toujours monté sur ses grands cheveux, comme si vivre était obligé, vivre toutes ces vies qu'il a subtilisée, devenu fou à force de s'exercer, le repos il se le refuse, il aura toute la mort pour dormir. (V) tout contrôler, tout ranger, un appartement comme la pièce témoin d'un vendeur de meubles bon marché, où rien ne dépasse et ne doit bouger d'un moindre centimètre, tout doit paraître parfait, être une image, une photographie du temps passé, comme si rien n'y vivait avec des chaises neuves sur lesquelles personne ne s'est posé, des draps toujours bien fait, souvent il soupire sur son sofa dépareillé ou à même le sol, un monde qui n'est plus le sien, dans lequel il ne vit plus, appartement duquel il est prisonnier, malade d'être.  (VI) prêt à aider son prochain, si c'est une question  de poignée demain mais réfractaire à l'idée de s'engager, c'est un sourire et un bon geste de fait mais ni plus ni moins, jadis prêt à sortir et voir du monde, retour à la case départ dans ses pièces sombres, à fuir ceux qu'il pourrait rencontré les paupières fermées, pour seule justice l'argent qui doit rentrer. (VII) étrangement mal habillé, son apparence est le cadet de ses soucis, décoiffé et toujours sapé avec les mêmes fringues comme ci c'était son costume de super héros, dans lequel tout le monde peut le retrouver, croit le connaître et l'apprécier pour ce qu'il est -pas grand chose. (VIII) s'il pouvait croiser son big brother le grand verrochio, il le ferait sans se soucier des conséquences, parce qu'il n'a plus rien à perdre et qu'il préfère gaspiller sa vie pour quelque chose qui saura l'aider à dormir mieux la nuit plutôt que de partir dans la peur qui ne le quitte jamais, peur du soir peur du noir, il aimerait croiser ses yeux et lui demander les raisons de ces carnages, petite utopie du gars qui croit à la bonté dans chacun pour échapper aux griffes des fauves, peur d'être tombé du nid alors qu'il croyait voler. (IX) peur des animaux, peur le mot devenu prière, les chiens, les chats noirs pire encore, tous mauvais augure, superstitions qui prennent forment dans ses songes devenus rares, peur du faux pas et de la colère divine qu'il croit entendre gronder, complètement paumé, hasardeux dans ses uniques pensées, il n'arrive plus à contrôler l'angoisse et en devient incontrôlable, à péter les plombs pour une échelle sur un trottoir qu'on ne peut changer.  

ton pseudo :moonstruck.  ▲ ton âge  : 14 ans. ▲ ton pays : France.  ▲ ta fréquence de connexion : 7/7 ▲ comment t'es arrivé ici ? par un jour de pluie. ▲ ton avis sur le forum : affreux. ▲ un commentaire ? encore de retour.



Dernière édition par Queen le Ven 15 Juil - 17:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quinto Ferrari   Quinto Ferrari Icon_minitimeMer 6 Juil - 23:09


MAYBE I'MWASTING MY YOUNG YEARS

broken inside

Il ne lui a jamais ressemblé, père de substituions, le crâne dégarni les yeux fauves. C'est le souvenir d'enfance qui n'est pas tâché, personne n'est venu le brûler lui, il se revoit dans le jardin, assit le perron de la porte à contempler le potager en se disant qu'il pourrait en avoir un plus tard quand il aura acheté une belle maison et épousé une jolie fille. Il sait que ses longues études son oncle y met tout son argent, trouvé il ne sait où, à l'époque c'était le cadet de ses soucis. Il pourra le rembourser, soulager son pauvre dos plié et lui faire lui aussi ses plats préférés, il pourra le faire, ce n'est qu'une question de temps. Le temps qu'il s'habitue à vivre à nouveau, qu'il oublie que des parents sont partis et l'ont laissé. Dans le sens qu'ils ont dévalés la coté à plusieurs kilomètres heures oubliant qu'ils étaient sur des côtes escarpées. Des vacances qui ont tournés au drame, à faire la une des journaux et briser des coeurs au passage. Mais c'était il y a longtemps, une année à tout casser. Il n'était pas là, la douleur est vite passée, peut-être qu'il n'a pas compris.
Peut-être qu'il a peur de comprendre.

La porte s'ouvre d'elle même, il aimerait bien engueuler son oncle. On ferme la porte, même quand on sait que personne d'autre ne va rentrer. Aucun son ne sort de sa voix et il se dit que son putain d'instinct devrait se la fermer parfois. Ca serait bien. C'est tout qu'il a le temps de penser quand il remarque qu'il n'est pas seul et que la voisine est allongé sur la table avec les mains et et les pieds attachés. Il s'entend hurler, il entend son oncle hurler aussi. Son et image, le spectacle de la descente au enfer. Lui aussi il aurait du le quitter, peut-être que c'est juste lui qui porte malheur ou sa famille qui est maudite, il devrait décamper mais ses jambes sont trop faibles pour bouffer et le soutenir, qu'il se sent défaillir et périr une seconde fois, comme le jour où on lui a annoncé que ses parents étaient crevés et qu'ils n'avaient rien laissés. A la différence qu'on ne lui avait pas mis le nez dans le merdier et qu'il n'avait pas de papier à régler. Il ne sait pas ce qu'il a fait, ce que l'oncle à fait. C'est juste pas bon.

Il sait d'où vient l'argent pour ses études, il sait maintenant. Tout comme il sait ce qui est arrivé à la voisine et qui s'en est occupée, à la lueur d'une torche le trou qu'il a du creuser n'était pas pour planter des foutus carottes. Lui, ou elle. C'est encore plus dur d'avoir ça sur la conscience, piétinée, comme ci les larmes n'avaient pas séchées, comme ci la peur ne s'était jamais éventée. Il l'entend crier quand il a les yeux fermés, il revoit la fosse dans le noir. Il n'avait jamais vu son oncle aussi sérieux quand il l'avait plantée, avant de s'occuper de prélever ce qui était encore utilisable. Il avait perdu la main apparemment, les gars riaient. Ces conneries de dettes c'était pas la baraque à payer, il a peut-être arrêté pour une vie normale, il venait de replonger. Et le livrer aux loups par le même biais. Il se souvient après d'avoir perdu le sens de la réalité un instant, ou peut-être pour toujours. Il n'a plus dormi depuis longtemps, pas des vrais nuits mais des moments d'absences où ses yeux cernés ne supportent plus le poids des immondes images, à cause de ses études qu'il doit poursuivre, les rêves auxquels il essaye de s'accrocher, des résultats qui vrillaient et compromettait ses ambitions bafouées, du silence qui régnait. Il ne voulait plus lui adresser la parole, cacher, mentir, c'était pas le pire. Il aurait préféré savoir qu'il vendait de la drogue, plutôt de le savoir assassin. Et il comprenait que son avenir était tout racé, qu'il suivrait sa lignée. Il aurait été plus heureux s'il était tombé avec ses parents du haut de ce putain de canyon. La pilule passe mal, elle passe pas du tout, il angoisse et les crises de paniques s’enchaînent, maintenir le rythme c'est du suicide. Mais étrangement, ça ne l'effraye plus.
Il y a pire à craindre dehors.

Il pourrait se venger, il ne sait pas ce qu'il doit venger. Son innocence, ces trucs là, qu'il aurait aimé garder mais qui lui ont été volés, si fort qu'il se fait incapable d'aimer, qu'il est incapable de regarder dans les yeux. Il revoit la vielle. Putain encore et encore. Il pourrait le faire. Alors. Il le fait. Au moment où il plante l'aiguille il sait qu'il va souffrir et il le voit grimacer, oublier les fois où on l'avait sermonné. Il ne faut pas blesser un client, mais il reconnaîtrait le visage entre milles pour l'avoir aperçu à travers des yeux humides de rage. Il y a va doucement, songeant qu'il pourrait aussi le disséquer vivant, il aimerait le planter comme il a forcé le vieux à planter une pauvre nana qui venait juste discuter. Alors il lui parle, il lui explique qu'actuellement son plus grand rêve serait de l'empêcher de marcher en piquant au bon endroit, assez profondément bien sur.  Il se dit que la frontière est déjà   franchie, qu'il sera mort demain, pour l'avoir buté, ou pour avoir eu de l'audace. Mais il sait qu'il va mourir quand sa respiration aura stoppé. Prendre une vie, comme ci c'était une mince affaire. Il devrait sauter d'un pont après, réagir, agir, faire quelque chose. Autre que nettoyer calmement et attendre que son pote venu prendre son pied à coté ne débarque et le trouve. Allongé sur la table.
Putain que la vengeance se déguste froide. Même glacée.
Et maintenant la marionnette fait son entrée.  

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