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 ERYN

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eos
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eos


Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2015

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MessageSujet: ERYN   ERYN Icon_minitimeLun 3 Jan - 11:22

TW : LOW SELF-ESTEEM, BULLYING, INTERNALISED BIPHOBIA, ANXIETY

NOM PRÉNOM(S) » Au moins, pour ceux qui ne sont pas forcément familier avec ses origines, son prénom est plus simple à retenir que son nom : Eryn, dont la signification aussi ironique soit-elle veut simplement dire qu'elle vient d'Irlande. Comme si ce n'était pas assez évident, elle est habitué à ce qu'on galère devant les nombreuses syllabes de son patronyme, sourcils froncés et petit rire alors que tous s'essayent à l'articuler du premier coup. Pourtant les Londoniens devraient être habitués, si elle devait transcrire son nom en anglais il s'écrirait Moriarty et tout de suite ça fait bien plus classe que le pompeux Ó Muircheartach. La némésis de Sherlock Holmes. SURNOM(S) » Eryn se suffisant bien à lui même elle n'apprécie pas particulièrement les diminutifs. Ceux qui l'interpellent dans la rue se confondent souvent d'insultes. Son frère l'appelait souvent Ezzie. DATE DE NAISSANCE » Elle a vu le jour le 27 Août 1975 à Belfast juste à la fin de l'été. Une petite Lionne. ORIGINES & NATIONALITÉ » Elle possède la double nationalité Britannique et Irlandaise. C'est sa mère qui vient de Liverpool et son père de Belfast.PURETÉ DU SANG » Le cul entre deux chaises, sang-mêlé, elle est au moins encore libre de ses mouvements. Et puis, être une sang-pure aurait été du gaspillage, elle n'a rien d'une digne héritière, elle est tout juste bonne à se noyer dans la masse et espérer qu'on oublie son existence. C'est ce qu'elle répète quand la honte la gagne, les discours du Lord s'étant frayé un chemin jusque dans son ego, elle se sent misérable, mais les choses pourraient toujours être pire alors elle baisse la tête et choisit de marcher plutôt que de crever. MÉTIER/ÉTUDES » Eryn a étudié à Hogwarts entre 1986 et 1993 avant de disparaître des radars. A droite à gauche elle se trouve des petits boulots, expériences bidons, arnaques, mensonges. Elle réussit tous ses entretiens avec un grand sourire aux lèvres, ne dure jamais très longtemps. Très rapidement on démasque la supercherie, pas à la hauteur, maladroite, ou trop grand gueule. Elle a touché à tout et c'est bien parce que la société catégorise certaines classes comme inférieures qu'elle n'est pas en train de récurer les chiottes du ministère. Elle se débrouille, s'estimant heureuse tant qu'elle peut payer son loyer, n'aspirant à rien d'autre persuadé qu'elle n'en a pas les capacités intellectuelle. Elle est depuis deux ans libraire à Hogsmeade. ORIENTATION & ÉTAT CIVIL » Depuis une éternité célibataire ses relations dépassent rarement plusieurs semaines, elle a depuis longtemps abandonné l'idée de faire perdurer sa lignée et de toute façon, la perspective de mettre au monde un mioche dans un monde pareil ne l'enchante pas particulièrement. Trop de contraintes, de stress. Elle a déjà du mal à s'occuper d'elle même. Plus souvent attirée par les femmes que les hommes elle a doucement enterré sa bisexualité pour rentrer dans le moule. La chaleur humaine ne lui manque pas, Eryn a toujours été particulièrement indépendante et estime ne jamais vraiment être tombée amoureuse. C'est sans doute pour ça que ses relations prennent l'eau, de temps en temps elle tirer son coup à droite et à gauche et elle regrette souvent au petit matin. CAMP » Elle a le choix de ne pas avoir le choix ou de se faciliter la vie. Malgré tout le crédit qu'elle accorde aux beaux discours, elle reste une opportuniste qui ne nie pas les injustices. Neutre par principe qui ne se mouille pas et fera oui de la tête pour satisfaire son interlocuteur, ses factures restant un sujet plus important que les dernières nouvelles politiques - sauf peut-être histoire d'être sure qu'elle ne se fera pas arrêter pour avoir insulté la mauvaise personne. Elle ferme les yeux, ne s'écarte pas du droit chemin et refuse de sacrifier son déjà misérable quotidien pour aller droit à une mort certaine. Si les rebelles pouvaient changer les choses, ça ferait longtemps que le monde aurait changé. Eryn est un esprit à corrompre pour le meilleur ou pour le pire. BAGUETTE » Classique et sculptée sans trop de fioritures, elle est en bois de noisetier et ventricule de dragon en son coeur, particulièrement caractérielle comme sa propriétaire, ses émotions sont plus maître d'Eryn qu'elle n'est maître de sa baguette, mais si elle parvient à se concentrer et taire les voix dans sa tête elle se révèle efficace. Partenaires plutôt particulières depuis qu'elles travaillent ensemble. PATRONUS » Un inoffensif petit phalène - l'est-il vraiment ? ÉPOUVANTARD » La plus grand peur d'Eryn, c'est le regard des autres, elle se visualise minuscule et nue devant toute une foule qui se moque d'elle. PARTICULARITÉ(S) » Apprentie alchimiste, pour l'heure ni douée ni trop dangereuse pour sa propre sécurité - et celle des autres. Elle a (re)commencé officiellement son enseignement il y a près d'un an et dépoussiéré ses vieux livres. On reprend les bases et on essaye d'aller plus loin cette foisi, c'est pas gagné mais le coeur y est, surtout quand le professeur est aussi votre patron. C'est son rêve de le plus cher de devenir une puissante sorcière, il n'a pas d'âge pour apprendre. Ca ne lui ressemblerait pas de laisser une occasion filer.

not your pretty woman

Un coup d'oeil de la tête au pied suffit à se faire un avis arrêté. C'est quelque chose qui n'a pas vraiment changé depuis qu'elle est gamine, cette moue particulièrement dépitée. Elle ne sourit pas assez pour une demoiselle, ne s'habille pas assez féminine, parle de manière trop grossière, ne maquille pas son teint cadavérique et les cernes tatouées sous ses yeux. Elle la main lourde sur le khôl pour assombrir un peu plus son regard, toujours l'air de regarder de travers. Avant même d'en entendre parler, Eryn faisait déjà un doigt d'honneur au patriarcat. Elle n'est pas taillée pour la haute société, elle garde encore sur ses genoux les traces de ses aventures dans le jardin de ses parents. Son amour de la mode n'est pas suffisant pour étouffer le manque flagrant de soin porté à son image. Elle préfère être à l'aise dans ses bottes. Eryn est le genre de personne qui en se levant le matin préfère commencer par son café avant de glisser distraitement une broche dans ses cheveux et estimer que si elle peut décoller ses paupières, elle est prête pour affronter sa journée. Ca ne l'empêche pas de mettre des robes, des jupes ou des talons, ce n'est peut-être pas pratique pour courir et fuir ses problèmes, mais ce sont des projectiles efficaces. Elle traîne avec elle cette aura inssaisisable, de quelqu'un qui se moque de ce qu'on pourra dire sur elle, parce que tout a déjà été raconté en long, en large et en travers.

we sing because we can't speak anymore

Elle a ce souvenir de soirées au coin du feu, d'un air qui s'élève dans la pièce et d'applaudissement. La première fois qu'elle a ressenti l'ivresse d'une réussite, de la reconnaissance. Un de ses sourirs les plus chaleureux alors qu'elle reposait son archer. Eryn ne peut pas se vanter d'avoir de multiples talents cachés, mais si il y a bien une chose qu'elle sait faire, c'est jouer d'un instrument. Elle a apprit à jouer du fiddle auprès de son grand-père en reproduisant les mélodies qu'il lui jouait. C'est un de ses meilleurs souvenirs, si ce n'est le plus heureux, qui ne manque jamais de lui remonter le moral quand elle broye du noir. Lors des périodes les plus difficiles, elle laisse la musique refermer ses bras réconfortants autour de ses épaules. Elle trimballe son violon partout où elle va comme son seul et unique trésor; si elle devait emmener un objet sur une île déserte c'est celui-ci qu'elle choisirait en premier, sans l'ombre d'une hésitation. En plus du fiddle, elle possède des facultés inexploitées en chant. Pendant ses études à Poudlard elle a remplacé une de ses camarades au dernier moment dans sa chorale et personne n'a découvert la supercherie et avant de quitter l'Irlande, elle faisait partie de choeurs de son Eglise. Malheureusement cela fait des années qu'elle se cache sous la douche pour pousser la chansonnette, mal à l'aise à l'idée de faire des vocalises devant un public. Il lui est arrivé en tant de crise de se poster dans les coins de rues les plus fréquentés pour récuper des pièces, mais elle préfère éviter de se montrer ces derniers temps.

drag me to hell

Elle a la réputation d'avoir un caractère bien trempé, du genre jusqu'aux os, avec la malice impregnée dans son âme, un petit diable qui laisse couri ses doigts sur les étals pour chipper. Un aimant à ennuis. Eryn est débrouillarde, pour arriver à ses fins elle n'hésite pas à tromper et mentir un peu -beaucoup, mais elle n'est pas une personne malicieuse pour autant. Tous ceux qui se sont approchés suffisament près pour gratter sous la surface ont fait la rencontre d'une personne chaleureuse qui ouvrira toujours sa porte au moindre problème. Lorsqu'elle considère une personne comme proche, Eryn est capable de déplacer des montagnes, c'est une oreille attentive, ou une bonne camarade pour aller casser des figures. Elle tend la main, plus souvent qu'elle le voudrait, c'est dans ses principes, même si des fois, elle devrait y penser à deux fois. Elle agit avant de penser, fait tout avec son coeur. Il y a du monde pour bidonner un gars si il y a de l'argent en jeu, mais dès qu'il y a des personnes dans l'équation, les neurones ne font plus leur travail. Son désir d'être une parfaite citoyenne se confronte souvent à ses croyances personnelles. Elle a baigné dans l'enseignement catholique dès sa petite enfance et conservé le rituel d'aller à l'église une fois par semaine, le dimanche, elle a prit ce qu'il y avait à prendre et laissé quelques discours moins progressifs. Elle n'a jamais fait une bonne marionnette, vient toujours un moment où elle veut couper ses fils, elle a trop besoin de liberté pour suivre les règles, peu importe ce dont elle essaye de se convaincre. Une part d'elle a toujours su qu'un jour, elle aiderait les mauvaises personnes, alors pour compenser elle sera celle qui vous dénoncera. Qui tentera de s'acheter une bonne conscience. Eryn à cette tendance à voir le bien même dans les coeurs les plus noirs, à croire qu'elle pourra sauver ceux pour qui c'est déjà trop tard. Trop bonne, trop conne. Elle ne fait pas les bons choix, s'est séparée de ceux qui voulaient son bien et a laissé les mauvaises planter leurs idées néfastes dans son esprit.

sorry to me unknown lover

!TW! : INFERTILITÉ
Sujet de discorde avec son ex-fiancé, Eryn semble ne pas être capable d'avoir d'enfants. Elle a vu plus d'un spécialiste, certains qui ont soulevé un problème psychologique, d'autres plus rationnels qui voulaient faire des analyses plus pousées. On lui a fait remarquer qu'elle aurait des difficultés à avoir des enfants et que plus elle tarderait, moins elle aurait de chance, s'est ajouté la crainte qu'elle ne puisse pas mener sa grossesse à terme. Bien qu'elle prétend le contraire, et raconte à qui veut bien l'entendre que ce n'est pas si grave, cette nouvelle l'a abattue, que le blocage soit dans sa tête ou non, c'est ce qui a fini par détruire ses perspectives de mariage. Elle a l'impression qu'aucun homme ne voudra d'elle si elle n'est pas capable de lui donner une descendance. Eryn avait le désir d'être mère, de fonder une famille. Ce sont les attentes qu'on a placé en elle depuis qu'elle est toute petite et elle doit sans cesse encassier la réalité. Elle ne sera ni une parfaite mère de famille, ni une épouse comblée, c'est à peine si elle ressent la moindre émotion quand elle se fait draguer. L'amour avec un grand A de ses contes n'a pas frappé à sa porte. Plus les années passe et plus elle se referme sur elle même, fuyant les conversations sur les enfants, les amours et se confortant dans l'idée que les temps sombres n'auraient pas permis à sa progéniture de s'épanouir. Elle a tout de même tourné le dos à toutes ses amies pendant leurs grossesses et se tend quand on essaye de se confier sur des problèmes de couples. Elle s'est proposée comme nounou mais l'expérience n'a fait que réveiller sa douleur. Pire idée de la décennie.

misc.

Elle a le mal des transports, le transplanage lui fait rendre son petit déjeuner - Les rats sont ses animaux préférés, elle en a eu plusieurs au cours de sa vie - Eryn mange de tout et possède un faible instinct de survie qui ne lui rappelle pas de vérifier les dates de péremption - Elle écoute presque tout le temps la radio et connait probablement le programme par coeur - C'est une bonne grimpeuse, elle ne vous dira jamais comment à elle a apprit à passer par dessus les clotures - Elle n'a pas de problèmes avec l'autorité, elle se recroqueville sur elle même quand on lui crie trop fort dessus cependant - Elle a vu des spécialistes quand elle était plus petite et n'a su lire que très tard, Eryn se voit comme stupide - Elle aurait pu faire carrière dans le quidditch mais une mauvaise chute l'a laissée effrayée des hauteurs - Son histoire préférée est Alice au Pays des Merveilles - Elle regrette l'effervescence de Londres, même si en étant parfaitement honnête elle a bien fait de s'en éloigner.

TW : CRUDE LANGUAGE ALL THE WAY

1975 TO 1986
(WEEP NOT POOR CHILDREN FOR LIFE IS THIS WAY MURDERING BEAUTY AND PASSIONS)
Toutes les belles histoires commencent dans une famille unie, avec deux parents souriants qui se baissent sur le berceau d'un enfant, on peut entendre des cris en arrière plan - probablement des frères et soeurs - et le soleil brille haut dans le ciel, si vous tendez l'oreille, vous arriverez même à percevoir le gazouillis des oiseaux. Là où j'ai grandi c'était possible, en tout cas, j'avais même un grand jardin où je restai débout tard le soir à un âge où j'aurai mieux fait de retrouver mes peluches. Le genre d'histoire qui dès les premières minutes est sensé vous avertir que quelque chose va mal tourner, tout le monde attend de savoir à quel moment ça se casse la gueule. A quel moment le rêve se transforme en cauchemar et si je vais me réveiller ou sombrer. Mon histoire commence exactement dans ce genre de cadre, où tout est un peu trop beau pour être vrai. A quel âge se rend t-on compte que quelque chose cloche ? Réalise t-on jamais qu'on est complètement à coté de la plaque, en train de vivre dans une douce illusion crée pour se sentir à la maison ? Des gens vous diront que pour eux, une maison ce n'est pas quatre murs de pierres et des pièces, que ce sont les gens qui y habitent et y donne toutes leurs âmes. Le genre de personnes qui lisent trop de romans où qui finissent mariés. Le concept ne m'a jamais intéressé. Je crois que si on m'avait demandé ce que je voulais faire à cette époque, j'aurai la réponse que j'ai aujourd'hui. Je voulais être une rebelle. Et d'une certaine manière j'allais le devenir.

1986 TO 1993
(I TAUGHT MYSELF HOW TO MOVE IM NOT THE TYPE TO COUNT ON YOU)
Jusqu'à mes treize ans j'ai attendu la rentrée avec impatience. Ma vie jusque là ressemblait à la vie de n'importe quelle jeune fille. J'avais décidé que je n'aimais pas le rose, que je voulais pas porter de jupe, que les garçons étaient des idiots et que je ne tomberais jamais amoureuse. Je n'aimais pas lire, je voulais toujours me battre et vivre de grandes aventures, j'ai du changer de projet d'avenir une dizaine de fois, sans grande originalité, mais je me suis vite retrouvée face à un mur. Le genre de mur lisse, sans branque, sans même un seul point d'accroche. Piégée face à ma propre incapacité, ma lenteur d'apprentissage et mon attention qui se faisait doucement la malle alors que la puberté s'installait dans mon corps.
La lecture, c'était vraiment le nerf de la guerre.
Le sujet était tabou chez moi, parce que mes parents avaient honte de raconter que leur gamine écrivait comme un cochon et ils étaient très encourageants avec leurs « Come on it's not that hard, what's wront with you. ou autres « How can you be so stupid Eryn ? » Je ne sais pas. Je n'avais pas encore la répartie pour lui répondre que c'était à cause de ses couilles de mauvaise qualité. Il allait falloir attendre quelques années, quand j'ai cessé de faire la gentille fille pour devenir la grincheuse de service.

TW : BULLYING

Forcément ça a commencé à se voir que j'étais mal à l'aise et que j'avais des lacunes. J'avais toujours la meilleure note... en partant de la fin. Comme j'avais toujours la tête baissée et le sourire à l'envers du chiot en détresse, j'ai fini par attirer la racaille. J'ai eu la chance de ne pas avoir le droit à la tête dans les chiottes, ce qui m'aurait fait une belle jambe. J'étais plutôt copine avec les cuvettes et j'ai tapé mes meilleurs conversations avec les portes closes de la salle de bain. C'est un peu pathétique tout de même, d'être dans le maison des serpents et de pleurer la tête entre les genoux parce que deux nanas ont été méchante avec vous. Je ne pouvais pas leur en vouloir, c'est vrai que j'étais particulièrement stupide comme ils disaient et que je devais avoir un sacré retard pour me tromper sans cesse sur des mots évidents. J'ai réussi ma scolarité parce que j'étais assez douée pour marchander des réponses et des anti-sèches contre des services rendus. Vous savez, ce retournement de situation où l'opresseur devient l'opressé, ou mes petits poings serrés commencent à changer de couleur et porter les stigmates de mes bêtises. J'aurai pu me faire virer, mais que ce soit ça ou redoubler, j'avais vite fait mon choix. Je ne voulais pas rester là, pourir comme les fantômes qui hantent les allées. J'avais juste envie qu'on m'oublie et qu'on me laisse vivre ma vie et parfois, je ressentais le besoin de crier plus fort que les voix dans ma tête qui me disaient que tout le monde avait raison de ne pas croire en moi.

1993 TO 1998
(FOR YOU, I WAS A FLAME, LOVE IS A LOSING GAME)
Tous les été, je retrouvais mon meilleur ami dans le même jardin où je faisais de la balance jusqu'à ce que ma mère soit obligée de venir le prendre par la peau des fesses. On discutait de tout et de rien et j'ai commencé à respirer à nouveau quand j'ai lâché l'affaire. Quand j'ai cessé de prétendre que j'allais devenir une grande sorcière J'aurai pu, parce que j'étais douée en sortilège, mais je n'étais pas capable de suivre leurs cours barbants et je me suis rendue compte qu'en réalité, je m'en foutais. Rien ne serait jamais assez.
J'ai comprit qu'il était amoureux de moi quand il m'a proposé à moi et mon frère de venir vivre avec lui en collocation à Londres, occassion je me suis jetée comme une louve affamée. Le monde commençait à se casser la gueule et moi, tout ce que je voulais, c'était rester avec des proches, mais certainement pas avec mes parents. Alors j'ai quitté l'irlande, sans savoir à ce que moment là que c'était la dernière fois que j'allais y mettre les pieds Notre manège à duré cinq ans. Pendant que j'épluchais les petits annonces, les nouvelles étaient toujours plus mauvaise les unes que les autres. Mais bon, je n'étais franchement plus à ça près. J'étais déjà considéré comme un gachis de potentiel par mes parents, alors leurs histoires de pureté de sang, c'était juste assez pour achever le peu d'estime que j'avais en moi. J'ai bu pendant très longtemps les paroles du gouvernement, même encore aujourd'hui. Je suis de ceux qui ne font pas de vague et si on me dit de marcher droit, alors j'y vais. Je ne vois pas l'intérêt de se rebeller. Malgré tout mon sarcasme, j'étais encore enjouée à l'idée de vivre ma vie.

TW : IMPLIED INFERTILITY

Je n'étais pas amoureuse de lui, mais il faisait un bon parti et nous étions heureux. Du moins, c'est comme ça que je percevais les choses. Alors on s'est mit ensemble, on a fait semblant. On s'est fiancé, on a fait les choses dans l'ordre. Puis est venu un problème supplémentaire, ce qui ne m'étonne pas avec le recul. J'ai toujours su qu'il y avait un truc à l'intérieur de moi, une malformation. Je sais pas qui s'est occupé de mon cas au service de la création mais même en mentant sur mes expériences passés j'aurai pu mieux me débrouiller que lui. On a essayé d'avoir un enfant, parce que c'est ce que font les gens, quand ils sont heureux et qu'ils veulent se marier. Ils font des mini-eux, qui feront d'autre mini-eux. C'est à ça que je sers dans le fond, lui donner un héritage, un investissement à long terme, même si on allait juste balancer un mouchard au pire moment. Avoir tout le respect que je porte au Lord. Londres n'a jamais autant pué la merde. « It's not working. » J'ai commencé, comme une excuse. Sauf que ça a continué. « Something is wrong with you » I know.La comédie a duré pendant plusieurs mois, avec un mariage qui tombait lentement à l'eau. « We should wait for the baby you know » Et puis un jour, je l'ai surpris aux bras d'une autre.
Et ça ne m'a rien fait.
Je ne voulais ni être sa femme, ni porter son gosse et j'étais rassurée de ne pas pouvoir lui donner ce qu'il voullait. Je lui en ai juste voulu de ne pas avoir accepté plus tôt la vérité, ça nous aurait évité des efforts inutiles.

1999 TO 2005
(THE WASTED YEARS, THE WASTED YOUTH THE PRETTY LIES, THE UGLY TRUTH)
And so it goes. J'aurai aimé raconte une vie palpitante, une prise de position engagée. Prétendre que je me suis engagée dans une cause juste et que je n'ai pas contribué à l'opressions de certaines minorités. La véritié c'est que j'avais peur et que je voulais juste être contre tout le monde. J'ai comencé à mentir de plus en plus sur qui j'étais, sur mes études et mes talents. Ca marchait pendant quelques mois et puis on finissait toujours comprendre que je n'étais pas qui je prétendais être et on m'emmenait gentiment vers la sortie. Je suppliais ceux qui voulaient faire appel aux autorités. What a bunch of idiots. C'est tellement devenu une seconde nature que passé quelques claques, je me suis relevée sans rien dire. J'étais même fière quand je battais le record d'ancienneté, ça devenait un petit jeu, autant prendre la vie du bon coté. Ca m'a permit de rencontrer des gens, des amis qui aimaient bien ma ressource. Les gens ont toujours besoin de quelqu'un qui est prit à mentir pour eux. Paradoxalement, j'ai perdu plein de jobs mais j'ai construit un réseau.
Et je suis toujours prête à rendre service si en échange j'ai de la bouffe ou de l'argent, même sale.

TW : IMPLIED EXECUTION

J'ai emménagé dans un appartement au délà de mes moyens quand mon frère est retourné en Irlande et m'a annoncé qu'il ne pouvait plus être complice de tout ça. De quoi ? Peut-être que le Lord a raison. Peut-être qu'on devrait rendre ce monde meilleur. Je n'avais pas ma place dedans parce que je n'étais pas assui intelligente et belle que les autres, mais je pouvais la gagner, cette place. Il y avait cette voisine que je savais pertinnement être une hybride. Cette hybride aux yeux d'un vert profond que j'ai passé trop de trop à explorer pendant qu'on prenait le thé. Nous avions les mêmes conversations passionnées qu'avec mon ex-meilleur ami, mon connard que j'ai envoyé dans les roses quand il m'a annoncé ne plus vouloir de moi. Parce que même si je n'avais plus envie de le voir à poil, j'avais une fierté et je n'ai pas aimé qu'il fasse les choses derrière mon dos. Il y avait quelque chose en plus entre nous, je pense. Elle me racontait son histoire, elleme confiait ses secrets les plus sombres et moi je notais ça dans un coin de ma tête en me disant que même son parfum préféré m'intéressait. Tout ça pour qu'un jour elle claque la porte sans dire un mot et qu'on vienne m'emmerder à une heure tardive à la recherche d'une criminelle.
« It's her. » C'est sorti tout seul et la fierté avait un goût amer sur ma langue alors qu'ils l'embarquaient. J'ai raconté tout ce que je savais, j'ai balancé absolument le moindre détail sur sa vie, ses propres arnaques et le fait qu'elle cachait depuis des années sa nature. J'étais une bonne citoyenne, mais ce n'était pas ça être une bonne personne. A quoi bon être quelqu'un de bien. Ce n'est pas ce qui m'avait rapporté. J'ai déménagé et je n'ai plus pensé à la femme aux yeux vert. Je n'ai plus jamais entendu parler d'elle, elle a du mourir seule et désoeuvrée.

2005-NOWADAYS
(AND FROM THE DARK A LIGHT BREAKS THE SILENCE)
Malgré toutes les conneries que j'ai pu faire dans ma vie, un miracle s'est presenté un jour de pluie. J'avais faim, plus un rond, à deux doigts de me faire virer et d'être vraiment dans la merde cette fois, déjà que j'avais du fuir Londres pour éviter de me faire chopper par une vieille morue qui voulait son loyer -et qui m'aurait probobablement maudite si elle avait pu me mettre la main dessus. Je me voyais déjà finir en crapaud. Et puis je suis tombée sur la devanture de cette librarie et je me suis dit que le destin me faisait un doigt d'honneur d'une telle violence, que j'allais lui rendre son ironie. Je suis rentrée. Ca sentait les vieux livres. J'ai eu une montée de bile, tout ça me rappellait des souvenirs douloureux. Je n'ai pas ouvert un bouquin depuis si longtemps, je ne savais même pas si j'étais encore capable de lire même un tout petit peu. Je me débrouillais avec les étiquettes et les trucs du quotidien. Je n'ai pas eu de mal à trouver le patron qui faisait, aisément, deux têtes de plus que moi. Je m'en suis voulue de le trouver charmant parce qu'il aurait peut-être pu être mon père s'il m'avait eu dans sa jeunesse et je pense que sur le moment j'avais juste besoin que quelqu'un me prenne dans ses bras. « Hi mister my name is Eryn. Nice to meet you. » J'ai sorti le genre de sourire qui reflète la lumière comme une boulle à facettes. Toujours le même scénario, jouer la demoiselle qui sait ce qu'elle veut, qui n'a pas peur. Déterminée, confiante. Tout l'inverse de ce que je suis. « I'm searching for a job, I'm a student and you know... life is hard. » Un fou rire, puis un clin d'oeil. Je lui ai parlé de tout ce que je savais. Tout, tout ce que j'ai entendu, tout ce que j'ai pu écouter à la radio sur le dernier bouquin en vogue, toutes les conneries qui me passaient par la tête. Et le pire dans tout ça ? J'ai été engagée. Au début, je pensais qu'il avait vraiment gobbé mon histoire. C'est après que c'est devenu évident qu'il s'était sans doute foutu de ma gueule.
Qu'il allait me virer.
Que j'allais encore devoir tout recommencer.
En même temps, comment j'avais pu croire une seconde que ça allait marcher ?

Je ne sais pas quel était le pire. Que je sois tombée amoureuse de ces ouvrages qui sentent le moisi - faux - de l'ambiance qui règne dans sa librarie. De mon boss, mais pas dans le sens où j'imaginais qu'on allait vivre un idylle interdit, non. J'étais juste à l'aise, peut-être à ma place, sans l'être et j'avais besoin qu'on me guide, que quelqu'un prenne le temps de m'apprendre quelque chose sans me faire comprendre que je n'en suis pas capable. J'ai fini par dire la vérité, j'avais des remords. Il s'est toujours montré aimable, ne m'a jamais foutu la pression et si on s'est disputé, il faut admettre que j'ai un sale caractère. « You can fire me now, but I can't give you back the money. I used it. » Peut-être que ma sincérité lui a plû. Qu'il a apprécie que je dise la vérité.
Un miracle donc. Parce que, en vérité, j'emmerde tous ceux qui voudraient réduire ma vie à de tragiques évènements. J'avais enfin une touche avec le bonheur et lui, je n'allais pas le laisser filer.
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