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 summer bummer

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eos
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eos


Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2015

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MessageSujet: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeLun 28 Aoû - 23:28

she - coloris











NOM
PRÉNOM
AGE
SEXE
NATIONALITÉ
GROUPE

Welch le nom de son beau père, qu'il déteste prononcer, entre ses lèvres ça sort comme une insulte, dans celles des autres c'est une condamnation, le couperet qui s’apprête à tomber, on connait toujours des gens comme les Welch qui se contentent de critiquer et haïr ce qui dépasse leur esprit étriqué. C'est une famille qu'il n'a pas choisit, qu'il a trop longtemps écouté par peur d'être laissé de coté, qui a finit par le laisser tombe. Il voudrait s'en séparer définitivement, rayer l'identité empruntée depuis trop longtemps, il serait prêt à épouser n'importe qui pour se laver de cet affront.
Quand il est arrivé aux états unis, sa mère a essayé de le convaincre que trouver un prénom plus typique du coin ne lui ferait sans doute pas de mal. Myung, l'idée, il l'a de suite détestée. Pour rien au monde il ne voudrait en changer, c'est les derniers vestiges de son passé qu'on ne lui a pas demandé d'abandonner, de mettre au placard pour ne plus avoir à aborder de sujets qui fâchent. Parfois on continue de le surnommer comme pendant ses études, gentiment sans savoir qu'au fond ça le fait profondément chier, Mew, ça fait des années que ça le fait rire jaune.
Vingt-cinq  ans qu'il assume difficilement, ça lui donne l'impression d'être grand maintenant, vieux et condamné. Des responsabilités à assumer dont il veut à peine entendre parler, être raisonnable ce n'est pas pour lui, si bien qu'on a tendance à la rajeunir et ce n'est pas lui qui ira se battre pour récupérer quelques années de maturité sur le déclin. L'âge ça lui importe peu, ça n'a plus de sens, il se sent perdu dans toute ces dates et ces années qui s'égrainent trop rapidement sans vouloir s'arrêter et faire une pause, jamais de pitié ou de répit.
M
Myung est née au Corée, mais il n'a que très peu de souvenir de celle-ci, il est trop vite parti quand son père à merdé, ils ont préféré fuir, refaire leur vie que subir les regards du voisinage. Il ne sait pas si déjà à cette époque sa mère en savait plus qu'elle ne le devrait sur leur destination. Il se souvient de source quasi sure d'avoir déjà aperçu son beau père sans doute venu en vacance, ou pour travailler, il préfère se dire qu'il n'était que de passage plutôt que de voir en face la réalité et l'infidélité de sa maman. Naturalisé Américain il s’identifie comme un bon petit soldat sous la bannière de l'aigle sans vraiment être un bon patriote.
Goule, chimère plus précisément, monstre aux yeux de ses parents, un semblable pour d'autre, ils ne sait même plus qui il est, vers qui se tourner. Suite à de regrettables circonstances il s'est retrouvé de l'autre coté du miroir, face à ce qu'il a toujours détesté. Il a bien faillit y passer et il ne compte pas reproduire les erreurs du passé maintenant, sa nouvelle nature l'a réconcilié avec lui même et reconnecté avec son corps, ce qu'il aurait mit des années à réussir même en pratiquant énormément de travail sur lui. C'est presque un miracle dans son malheur, un nouveau souffle qui lui a redonné envie de vivre.


MENTALITÉ

POSITIF.


3 Expressif
Myung n'a jamais été du genre à cacher ses réactions ce qui lui a toujours voulu d'être taclé par ses proches qui le trouvaient toujours trop sensible ou trop à fleur de peau, le rouge lui monte vite au joue quand il croise quelqu'un de particulièrement beau dans la rue, il retient rarement la tristesse sur son visage comme le rire, y a plus de filtres, ça s'échappe sans demander la permission.
5 Paisible
Dans la vie de tout les jours, Mew ne cherche pas les ennuis, il est simplement fait pour les attirer, faut croire que ceux-ci semblent s'aimanter à lui. Pour autant, il ne veut pas croire qu'il porte la poisse, il croit au destin et sait qu'il est simplement mit à l'épreuve. Ce mode de pensée l'a sauvé fût un temps en l'aidant à fuir sa déprime, il laisse la responsabilité à un autre, accuse toujours le karma, le sort et tout ce qu'il peut insulter.
6 Prudent
Mew, il fait l'effet d'un petit chat toujours au aguets, il fait attention à tous les détails et a développé un véritable sens de l'observation. Quand il rentre dans une pièce il regarde toujours les issues de secours, il fait attention aux personnes qui remarquent son entrée. Il prend d'ailleurs, un malin plaisir à jouer de son apparence qui parfois mêle les gens. Surtout quand il laissent pousser ses cheveux et qu'il oublie de les coiffer.
7 Taquin
Gamin comme il est, Mew est très joueur et il aime faire tourner ses ennemis en bourrique. Que ce soit sur le terrain virtuel où sur la terre ferme. Jadis, la ruse était la  seule arme qu'il possédait, il a apprit à se glisser dans ses trous de souris et jouer des illusions, se fondre dans le paysage. Car même si maintenant ses capacités physiques peuvent surprendre les amateurs, il sait aussi qu'il ne peut rien faire contre une arme et surtout : il n'a pas encore le courage de tuer de sang froid.
10 Contemplatif
Un peu poétique, ouais, Mew il a pas les pieds sur terre, il a jamais vraiment su les avoir. Peut-être qu'il a toujours été comme ça ou que la perte de son humanité complète l'a fait réfléchir, toujours est-il qu'il prend beaucoup plus le temps de regarder les choses, d'apprécier chaque détail de la terre. Il s'est rapproché de la nature et des animaux, mais aussi des autres humains. Il n'a jamais su haïr l'humanité même s'il sait qu'elle, ne l'aimera sans doute jamais vraiment. C'est le prix à payer.
3 Doux
Mew bien qu'il fasse montre de violence parfois est majoritairement quelqu'un de gentil et de profondément bon. Il n'a  jamais eu le choix de sa vie et n'a jamais pu avoir de contrôle que sur ses rêves. Il en a gardé son âme enfantine et une légère naïveté qui fait de lui quelqu'un d'agréable et de reposant. En fait, il ne ferait pas de ma à une mouche, ses rares pertes de contrôles sont due à la colère qu'il garde en lui.
4 Cérébral
Tout a toujours été dans sa tête, jamais dans les bras, jamais dans les jambes. Il était nul en sport, le dernier choisit de l'équipe. Il s'épuisait même en marchant, la santé fragile. La seule pratique du yoga et des arts martiaux ont su développer son esprit combatif et sa résistance. Il considère que c'est grâce à ces pratiques qu'il a pu survivre, en connaissant son corps et lâchant prise.

NEGATIF

1 Rancunier
Il a toujours été vengeur, il n'accepte pas sa condition mais elle lui donne la chance de pouvoir prendre sa revanche sur le monde, chance qu'il ne pensait jamais avoir, trop faible pour soulever des montagnes et trop insignifiant pour faire bouger les choses. Un grand pouvoir requiert de grandes responsabilités ce qui est loin d'être son cas, lui qui est encore un gamin dans sa tête, sa puissance est dû au hasard et il considère sa survie comme une chance qu'on lui a donné. Il ne compte pas la laisser passer.
4 Expansif
La langue bien pendue, Mew ne sait pas garder les choses pour lui, il a toujours besoin de parler, de parler encore et encore. Il se vente constamment, parle de ses exploits sur son blog et prend un malin plaisir à draguer les filles en leur parlant piratage. Ceux qui trouvent ça ringard n'ont jamais eu à l'entendre passionné comme il est.
2 Capricieux
Quand il veut quelque chose, il doit l'avoir. Petit déjà, Mew était teigne pour ça auprès de ses parents, il voulait absolument des choses qu'il n'a pu avoir. Ce qui ne l'a pas empêché des années plus tard de garder cette volonté. Il faut que les choses soient à lui, que tout se passe comme dans son plan, qu'on l'écoute, qu'on le remarque quand il a besoin d'être écouté et d'être vu. Presque provocateur.
5 Envieux
Mew n'a jamais caché sa jalousie, il a toujours envié ses camarades qui avaient les derniers jouets à la mode, ceux qui avaient un papa, une maman, un frère et une soeur, ceux qui roulaient dans une belle voiture, ceux qui portaient des fringues de luxe, toute sa jeunesse il l'a passé à ruminer sur ce qu'il n'avait pas. Mais s'il y a une chose aujourd'hui qu'il envie à beaucoup de gens, c'est de pouvoir vivre leur vie librement, il n'a prit conscience que de sa propre liberté que quand elle lui a été retiré en devant une goule. Il se sent maintenant plus que jamais prisonnier d'un être qui ne lui ressemble pas tant que ça.
9 Fier
Presque prétentieux, c'était son moyen de défense c'est devenu un trait de personnalité à part entière. Mew sait ce qu'il vaut, il a du talent en informatique, en vérité, il a énormément de talent. Un talent sans doute gâché par son ego trop grand et sa volonté d'aller plus loin, toujours plus loin, trop loin. Il le sait de source sure, un jour il risque de faire une erreur, de s'attaquer à la mauvaise personne. Mais ce prix il est prêt à la payer.
6 Susceptible
Il déteste avoir tort. Il déteste qu'on le juge, qu'on l'accuse, il se met rapidement dans tout ses états. Le regard des autres lui importe beaucoup, parfois trop, il écoute plus les autres qu'il ne le devrait et se force parfois à agir comme quelqu'un qu'il n'est pas pour faire plaisir. Il se laisse facilement émouvoir, être grondé lui donne l'impression d'être rabaissé. Un sourire triste de son passé.
8 Egoiste
Sa vie passe avant celle des autres, Mew il ne fait pas de cadeau. Il veut bien aider, il veut bien prête main forte mais surtout si c'est dans son intérêt, surtout si ça lui apporte quelque chose ou qu'il est sur que ça n'aura pas d'incidence sur sa petite routine. Plusieurs fois il a laissé des gens derrière parce qu'il avait trop peur de se salir les mains. S'il doit un jour avec du sang sur les doigts, ce sera celui de ceux qui l'ont oppressé, ceux qui méritent à ses yeux. Un piètre justicier.


BIBLIOGRAPHIE

27 Juin 1992 — Née en Corée, Mew n'en garde qu'une poignée de souvenirs à peine lisibles, des images sorties de ses souvenirs peu colorés et des clichés qu'il est persuadé d'avoir réellement vécu, rangés dans un album sous son lit qui raconte tout ce qu'il a dire sur cette époque oubliée, dont il ne fallait surtout pas parler. Son histoire il l'a reconstitue avec des instantanés, des noirs et blancs et qui donnent à son père un visage, un visage à l'enfant qu'il était, avec des rêves et des suppositions, des inventions pour édulcorer la version non censurée. Tout le reste il l'a oublié, du sourire de son géniteur aux jeux avec lui, il se souvient juste du jour où les verres se sont brisés et que la police est venue le chercher, de valises balancées sur le lit et d'un étranger qui a vite remplacé deux yeux persans par un sourire trop vainqueur sur le siège du chef de la famille. Il n'a pas eu le temps de soupirer que l'avion l'a avalé tout cru, ce n'est que par dessus les nuages il a prit conscience lentement qu'en arrière, il n'y retournerait jamais.

2006 — La réalité de l’Amérique l'a frappé en plein nez, brisé, de travers, la gueule en sang que  le mercurochrome n'a rendu que plus grave. Il en garde des cicatrices, d'une arcade ouverte, d'un coup de poing dirigé directement sur son visage, mal calculé et de son esquive minable. Il parlait de porte, de vue qui déconne, d'un ballon à la trajectoire programmée, d'un complot contre sa personne pour ne pas évoquer la réalité. Les binocles cassées l'étaient toujours de sa faute, parce qu'il fallait bien un coupable et que ç'aurait été une trop bonne raison pour qu'on lui rappelle qu'il ne sait pas se défendre, de parler de autres qui avaient besoin de se défouler. Maman aurait bien trouvé à dire que c'était naturel, la chaîne alimentaire, que c'est bouffer ou être bouffé. Alors il s'est muré dans le mensonge pendant des années, laissant les insultes lui couler dessus, noyé dans une masse de requin, il s'est échappé dans tout ce qu'il a trouvé. De pages jaunies sur les balbutiements de l'informatique. Du premier ordinateur familial et son système encore primitif, les pages qui prenaient des années à charger, le soufflerie calme et ronronnante et sa surchauffe tranquille en plein été. Un tournevis en main et son adolescence commençait à ouvrir le ventre de machines et décoder les pixels sur fond de Beatles. C'était ça, la véritable enfance dorée, loin du boucan extérieur et d'une partie de basket, figé devant le poste de télévision un bol de céréales à la main en train de se refaire Goldorak en boucle, rêvant de pouvoir voler les plans d'un mécha pour se créer le sien. Déphasé est le mot exact que la psy a utilisé la première et dernière fois qu'il a décidé de lui accorder audience.

2008 — Le bonnet figé sur ses oreilles, la dernière rentrée de ses études ressemblait exactement comme au premier. Un grand sourire de la part de sa maman venue exprès, des mots échangés avec les autres sur son talent, les autres, ses notes et son avenir. Un grand espoir dans ses yeux, puis la déception qui viendra quelques mois plus tard quand le couperet tombera et que son parcours incroyable chutera définitivement. Puisqu'il le dit tout le temps, son beau père, il finit toujours pas tout casser Mew. Il finit toujours pas rater, parce qu'il est un raté. Il venait de commencer un petit job en parallèle, le véritable coupable de son affront. Un travail, un vrai, ça soulagera au moins sa mère qui pourra conter son indépendant à la boutique. Mission simple pour commencer. Assis sur un fauteuil répondre au téléphone et régler le problème de millier de gens qui découvraient la magie d'internet, talentueux, il s'est retrouvé à protéger les serveurs de l'entreprise, s'occuper des ordinateurs, de la maintenance, petits doigts de fées, monté en grade petit à petit. Il avait fait suffisamment ses preuves pour qu'un joli contrat celle son destin. Il avait seize ans, presque dix-sept quand les bancs de l'école l'ont vu pour la dernière fois.

2009 — C'est avec l'aide d'un employé qu'ils montent leur premier coup, ceux qui se font appeler le Lion de Némée. Deux gars, une fille et lui le génie, la poule aux oeufs d'or. Au détour d'une conversation son premier vrai ami lui a parlé de cette grande maison, surveillé par une toute nouvelle alarme, des caméras même, un budget fou passé juste pour protéger un petit coffre rempli d'or, celle d'un connard. Il a insisté sur le honteux personnage, ses amis grossièrement achetés pour se taire. Mew, il aurait du hésiter, mais la faim qui tiraillait son bide et l'envie de s'offrir une vie en solitaire pour de bon lui a tourné la tête, il s'est rué sur l'occasion. Faire souffrir un connard, ça lui paraissait bon en fin de compte. Robin des Bois avec un équipement moderne. Il en aurait pas pour longtemps, une fréquence à trouver, une caméra à truquer, un travail simple qui demanderait que quelques heures tout au plus. Deux semaines plus tard commençait leur cruelle ascension. L'argent était écoulé dans de la drogue et pour des œuvres caritatives, juste une une partie finissait dans leur poche. Pour pas attirer les soupçons. Et pendant un temps. Ça a duré.  Comme sur des roulettes, si bien qu'il ne voyait plus personne d'autres que ses compagnons de fortunes. Que sa vie aurait pu se résumer à risquer la prison, il s'en serait satisfait.

C'est avec eux aussi qu'il a découvert les premiers émois, ce sentiment d'appartenir à quelqu'un et de l'avoir aussi entre ses filets, d'échanger quelque chose d'autres qu'un sourire discret et les nouvelles. Au delà de la pluie et du beau temps, droit dans l'oeil du cyclone. Il avait parié sur la chauffeuse plutôt sexy mais finalement, c'est tombé sur le chef, naturellement. Il peut pas dire qu'il l'a pas venu venir, parce que ce serait nier tous les moments qu'ils ont passé à parler de l'avenir auquel ils croyaient, ce serait faire comme-ci leurs moments d'intimités n'avaient jamais existé. Qu'il n'avait jamais été question de confiance. Pourtant maintenant il le sait Mew, qu'il s'est bien fait embobiner, manipuler, ce qu'il savait pas à l'époque. Il croyait dur comme fer que c'était de l'amour, il voyait pas ce que ça pouvait être d'autre, même si de l'amour il sait pas grand chose. Si ça se mange, si ça fait du bien, si ça dure pour toujours ou si ça s'arrête au bout d'un moment, il a jamais connu que celui qui laisse des traces et que les gens traitent de malsain - et peut-être qu'il est malsain alors Mew. C'était moins que rien, il se sentait moins seul, il voyait pas que tout ça c'était qu'une question de pognon, que parce qu'il était doué, un génie même et qu'à leur boss, c'est tout ce qui importait. Il s'est laissé manipuler tout du long, il aurait sauté dans le vide pour lui, il aurait pas hésité à s'ôter la vie juste pour ses beaux yeux, enfin, jusqu'à ce que ce ça soit qui lui prenne la sienne. Sans même en avoir l'intention. Juste une erreur de jugement ou une volonté d'aller trop loin. Il aurait préféré ce jour là, Mew, que ce soit de l'amour, qu'il veuille juste le garder et pas le laisser partir. Mais c'est pourtant à ce moment qu'il a compris qu'il y a que son cerveau qu'il voulait conserver et qu'il aurait mieux fait de mourir.

2010 — Au premier coup de feu il n'a pas sursauté. C'est le second qui l'a alerté, figé ses doigts au dessus de son clavier, que ça a dérangé le souffle bruyant mais rassurant de l'ordinateur. Il s'est retourné et plus personne dans la pièce, juste un gros flingue pointé dans sa direction et des mots qu'il percevait qu'à moitié. Il a appelé le nom de celui qui était sensé protéger ses arrières, celui de son boss, de leur chauffeuse, de n'importe qui. Puis c'est parti dans tous les sens, tout le monde est arrivé en même temps, les balles sont parties dans tous les sens. Du sang sur son visage, sur ses fringues, sur le torse de gars qu'il connaissait pas. Partout. Dans les moindres recoins. Mémoire tâchée. Merde. Mew, il s'est vu crever sur le sol, il a revu toute l'histoire passer devant ses yeux, sentit ses paupières tomber. Sans trop de regrets, si ce n'est de n'avoir jamais vraiment connu l'amour, de ne pas savoir ce sentiment que l'on ressent quand on est vraiment heureux. La douleur dans son bide s'effacer petit à petit. C'est une semaine plus tard qu'il ouvert à nouveau les yeux sur son lit de fortune. Il s'est cru sauvé, tiré d'affaire. Il a sourit au premier visage qui l'a salué, jusqu'au bout il aura cru que leur petit gang était sa seule famille.

Il a vidé le frigo entier, cherché sur le net les raisons de son mal. Il s'est demandé si ils avaient pas merdé, mal connecté ses organes. C'était mourir une seconde fois que d'apprendre qu'il avait les mêmes symptômes que les goules, comprendre ce qu'il lui arrivait vraiment, à cause de qui, pourquoi. Trop important pour crever. C'était mourir une troisième fois quand sa mère l'a jeté du foyer. Poliment, surement, les cartons sur le pallier et l'adresse fraîche de son appart, une clé balancée dans sa poche et l'hypocrisie inscrite dans les lippes de parâtre. Déception, regret, colère, c'est passé par des centaines d'émotions sur sa face botoxée. C'est pas qu'elle l'aimait plus qu'elle à dit, c'est juste qu'il était plus vraiment son fils. Plus vraiment Mew, plus Myung, même plus un hackeur. Il aurait préféré que ça s'arrête là, qu'il n'y survive pas, que la douleur finisse par l'avoir et qu'il ne trouve pas la foi de combattre, d’obéir à son corps et de survivre. D'accepter de se nourrir d'aliments dont il voulait pas connaître l'origine tant que ça passait. Trois mois plus tard le Lion de Némée et la moitié de ses membres finissait en taule, en dehors de ses quatre fondateurs.  Pour autant, il n'a pas survécu, c'était plus sa place. Il était mort dans leur cave.
Alors il s'est barré.

2012 —  Son errance a duré deux années durant lesquelles l'appart s'est imposé en pied à terre, en refuge pour des nuits à combler, pour des plats à réchauffer, des soirs à bouquiner et laisser la déprime s'installer, jusqu'à ce qu'ils se résigne à le vendre pour se faire un peu d'argent. Deux années passées à essayer de reconstruire sa vie sur ses basses détruites. A vendre ses services a qui a besoin de lui, pour espionner le téléphone d'une petite amie, un petit logiciel espion, un traceur. A se défendre en utilisant ses capacités nouvellement acquises, sa force qui s'est réveillée, celle qu'il pensait ne jamais voir apparaître de la part de ses petits poignets bon qu'à craquer quand il effleure les touches de son clavier sans précaution. Toujours surpassée par les vrais goules, mais véritable surprise pour des humains peu avertis, c'est se sentir plus fort qui l'a aidé dans ce merdier, c'est la détermination, son incapacité à abandonner qui a encore frappé.  Toujours sur le chemin illégalité qui lui a coûte tout ce qu'il a, mais la lumière qui paraît toujours trop loin, les données défilent sous ses yeux, son identité s'efface. Quand il se rapproche de l'autre coté du miroir, il finit par se brûler. Toutes les personnes avec qui il reste plus d'un mois finissent pas partir à force de son silence et de son incapacité à aimer et montrer de l’intérêt, trop préocupé par sa vengeance. Mew n'a jamais été romantique ou du genre à s'attacher, il n'a aucune idée de ce qu'on fait pour garder les gens, lui même voudrait fuir déjà de qui il est.

Au départ c'était un souffle, un murmure, puis c'est devenu une véritable rumeur. Il fait partie des premiers a avoir entendu parler du page turner, il a très vite adopté une petite chambre pour se reposer et lui même a été adopté. Chez lui, pour la première fois de sa vie depuis qu'il a quitté la Corée. Après trop de temps passé reclus dans son univers nocturne et ses pensées de minuit il s'est retrouvé à nouveau balancé dans le bruit, dans la compagnie. C'est à ce moment là que son sourrir est revenu à Myung, que la vie est revenue même. Il a commencé à raconter, mentir sur son passé, il a forgé milles et unes histoires pour vanter ses exploits, s'est crée un personnage monté de toutes pièces droit vers les projecteurs. Un sens à sa vie, tout tracé, de prêt il a suivit l'évolution des gens, la montée en puissance en en reconnaissance de ce petit coin, loin des regards indiscrets. C'était lui la plante verte, toujours coincée dans un coin devant son pc à attendre que le temps passe sans jamais vraiment s'ennuyer, enivré de l'ambiance qui lui rappelait celle la boutique quand il vivant chez ses parents.  C'était le déclic qu'il attendait pour se laisser aller à ce qu'il aime le plus faire Myung, des conneries. Mais pour des bonnes causes cette fois-ci.

Et puis Karma est arrivé. Il l'a rencontré dans la rue, en train de fouiller les poubelles, tout sale. Et Myung il aime trop les animaux pour les laisser abandonné, un avantage d'être devenu une goule c'est que maintenant il a plus à se poser de question sur ce qu'il doit bouffer, s'il fait souffrir les animaux, les plantes.. Il a embarqué le chat avec lui, lui a fait sa toilette même si sur le moment il passait pour le pire des tortionnaires. Nourri, logé, au départ, il se barrait dès qu'il pouvait et revenait pas pendant des semaines, ça l'énervait Myung, il essayait de l'engueuler sans y trouver le coeur et puis il était content de le retrouver sur ses genoux quand il se réveillait le matin, la nuque fatiguée d'être restée dans une sale position quand il s'est endormi à son bureau, la trace du clavier encore sur sa joue. Petit à petit ils se sont adoptés, c'est Myung qui s'est laissé dressé, qui a apprit à laisser le volet entrouvert pour laisser le chat noir entrer. Une gamelle, d'eau et de nourriture au pied du canapé, pour qu'après il puisse s'y reposer. Karma. Karma c'est son petit frère, c'est son mari et son fils, Karma c'est le seul qui a toujours sa place dans ses draps, Karma il faut l'accepter si on veut de Myung. Karma qui continue encore de lui jouer des tours mais qui lui a redonné le sourire quand il était au plus mal.

2015 — Il a toujours trouvé le nom des cavaliers de l'apocalypse plutôt classe, surtout dans la bouche de journalistes paniqués, la première fois qu'il en a entendu parler, l'admiration dans ses yeux, le frisson. La parallèle impossible à éviter avec Lion de Némée. Myung a toujours su malgré une grande réservé apparente, se créer des liens avec des gens qui en valent la peine, à son humble avis, car si y a bien un choix qu'il regrette pas encore dans sa vie c'est celui-là L'excitation de pouvoir appartenir à quelque chose de plus grand, de se rendre à nouveau utile. Son sourire ironique quand on lui a demandé de montrer ses preuves, jusqu'où il pouvait aller. De cracher son véritable talent à la sueur de ses touches maltraitées et des lignes de codes. Seul langage qu'il connaît mieux que sa langue adoptive et qui au moins, cache son accent étouffé. I peine encore à le réaliser aujourd'hui que c'est l'aide de ses doigts de fées qui a permis que la vidéo soit diffusée. La CCG, les Ajins, tout qui se lie dans son crâne. Y a eu l'effroi la première fois, les souvenirs des discours de ses parents sur les créatures comme ça. Au fond, ça importe peu de les connaître, tout ce qui est étranger est mauvais. Tout ce qui ressemble pas à l'homme. Y a le doute un instant avant les choses soient évidentes. Enfin. Myung, il a prit conscience qu'il se sentait plus goule qu'humain maintenant. Et l'avenir à prit un peu plus de sens.  

Depuis Septembre 2016  — Mauvais endroit, mauvais moment, ça a toujours été son grand talent de s'embarquer dans des grandes histoires sans queues ni tête, impossibles à raconter sans y passer des heures, sur les petits détails qui n’intriguent personne et perdent le fil de l'intrigue. Y a des gosses qui rêvent de vivre une vie tirée d'un film d'action et Mew qui passe sa vie à fuir les péripéties qui lui tombent dessus comme une bagnole lancée à fond à sa suite et le destin qui lui demande de courir, même s'il déteste ça et qu'il a du plomb dans les ailes, qui sait ce qui arriverait s'il prend le temps de se retourner ou qu'il perd quelques secondes pour souffler. Peut-être qu'il en mourrait pour de bon. Une fois de plus, ça a mal tourné, sans trop de surprise, un contrôle qui se termine mal et un cadavre sur le dos, ça pourrait être une meilleure journée, ça continue d'ironiser entre ses petites lèvres mais au fond de lui il se ramasse des tonnes d'angoisses qui lui interdisent de pioncer depuis des années. Il devait juste passer un marché avec un gars qui a littéralement pété un boulard sous ses yeux, trop affamé, pas droit dans ses bottes, le genre qui fait pas confiance et que la pitié de Mew décide d'aider parce que personne lui a tendu la main, accepter le paiement douteux et les couteaux sous la gorge. Alertant les flics qui patrouillaient dans le coin quand il s'est attaqué à une innocente, laissant le gamin et son pc le regard plongé dans le néant, essayant de pas faire attention à tout le sang. Mew il a même pas essayé de s'enfuir, sur le coup il s'est juste dt qu'il était foutu, bon pour se faire découper en rondelle ou foutre en taule. Ce qu'il y a de pire de préférence, sans nuance. Pas n'importe inspecteur qui leur tombe dessus, un gars du CCG, ç'aurait été un flic peut-être ses jambes se seraient décidées à bouger ou qu'il aurait trouvé quoi dire.  C'était sans compter sur son grand sourire commercial le nord qu'il perd jamais, incapable d'abandonner. Sa liberté contre des infos, y a qu'elle qui compte, il dit parfois pour soulager sa conscience que c'était le prix à payer mais il sait qu'il n'a pensé qu'à lui. Lui qui d'un coté veut sauver la veuve et l'orphelin, mais qui pactise avec le diable juste pour sauver sa propre personne. Il veut bien s'investir dans des trucs biens Mew, mais il est pas encore  certains qu'il veut y donner sa vie qui bien que déjà pas mal mouvementée, viens juste de commencer et lui réserve sans doute encore quelques surprises. Au début, il s'est contenté de se méfier de Leonard parce que c'est ce que les gens font, normalement. Y avait aucune bonne raisons de lui faire plus confiance et c'est sans doute pour ça qu'il est laissé prendre au jeu Myung, apprivoisé à nouveau. Rapidement, il s'est rendu compte qu'il ne donnait pas ses infos à n'importe et que finalement, ce n'était pas une si mauvaise chose d'être tombé sur ce type là, qu'il se rendait même utile quelque part alors pour lui rendre la pareille de l'avoir sauvé d'une bonne galère, il lui a déjà ouvert des portes qu'un humain de son genre aurait jamais pu traverser. Même que parfois il lui paye un café depuis et le laisse - sans le savoir - dormir sur la banquette de sa caisse. Même Karma semble l'apprécier. Et pourtant, Mew, il l'aime sa vie comme ça, à jouer entre deux feux, avec deux flingues braqués des deux cotés de sa tête, en attendant de savoir de quel camp il est.  



Dernière édition par Red. le Lun 4 Sep - 20:13, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeLun 28 Aoû - 23:40

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STATUT
ORIENTATION
METIER
INFO
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GROUPE

Célibataire, coeur à l'envers, Myung n'est pas du genre à tomber amoureux, il n'a jamais eu de modèle qui fasse rêver et l'idylle de sa mère et son beau père lui laisse encore un goût amer, ça lui a jamais donné envie de fonder une famille au contraire. Et fait croire qu'il a jamais eu ça dans ses veines. Mew se considère comme aromatique, il ne s'attache pas et n'essaye pas,ça lui a toujours semblé une évidence de ne pas donner son coeur et son âme à quelqu'un bien qu'il lui soit déjà arrivé d'apprécier la compagnie plus qu'il n'aurait rêvé l'avouer.
Myung ne fait pas de différence entre les genres, un être humain, c'est un être humain avant tout, que ça ait des seins ou pas, ça lui fait à vrai dire, ni chaud ni froid. C'est plus le fond qui l'intéresse que la forme, c'est plus facile de le séduire en lui lançant un débat sur la guerre dans le monde que de lui payer un verre, Mew il se sait génie et il n'y a que les génies qui l'intriguent et qui le font sortir de coquille, s'il devait rentrer dans une case il se dirait sapiosexuel, mais il préfère pas non plus de définir. Ça regarde que lui.
Depuis qu'il est en âge de faire fonctionner un ordinateur et que ceux-ci ont été assez évolués pour lui ouvrir leurs secrets, il s'est inventé hacker. C'est comme ça qu'il s'est fait connaître et qu'il a toujours gagné sa vie, c'est le seule chemin sérieux qu'il connaisse et le seul code d'honneur qu'il soit. Il a bien tenté d'aider ses parents, de distribuer des journaux et se faire facteur, mais il n'a trouvé sa place nulle part. Sauf derrière  un clavier, les lunettes visées sur son nez.
INFO
INFO
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MENTALITÉ

1 + il aime les sucreries, la grenadine.
Il avait des péchés mignons Mew, de ceux qui deviennent de dangereuses habitudes, de ceux qui pourraient le tuer avec le temps, mais aucun n'arrivait à la cheville des sucettes et de la grenadine. Il aimait ce qui est sucré Myung, ce qui croque sous la dent, le goût du caramel sous sa langue, se finir un pot de glace en plein hiver devant la télé. En général, on le trouvait toujours en train de suçoter quelque chose pour se détendre, une pastille à la menthe, un chewing gum qu'il fait claquer, buller en même temps qu'il tape sur les touches de son clavier. Il a remplacé les artifices par des cure dents qu'il grignote distraitement. Une sucette improvisée qui trône dangereuse entre ses lèvres quand il monte sur sa moto, des clopes qu'il n'allume jamais pour défier le temps et se donner l'air intelligent. Ses ongles rongés pour faire passer l'ennui devant son écran livide.
2 + il aime la pluie n'emporte jamais son parapluie, très hasardeux.
Quand il se met à pleuvoir, Mew ne s'abrite jamais, il fait comme ci le parapluie était une invention stupide, qui n'a pas vraiment de but d'exister. Il s'est choppé pas mal de rhume à cause de ça, mais il continue, parce qu'il est aime tout le la pluie. Le bruit calme et régulier. L'odeur du bitume mouillé. Parfois l'éclat du tonnerre qui gronde. C'est un peu pareil en été quand il se laisse griller au soleil, même si faute de bronzer il devient tout rouge. Les intempéries lui ont jamais vraiment peur, il est du genre à se jeter dans la tempête et profiter de sa catastrophe.
3 + il possède un chat noir du nom de karma qu'il passe beaucoup de temps à chercher et qui ne lui appartient pas vraiment.
Depuis quelques temps un chat abandonné a prit l'habitude de venir grignoter devant sa porte. Alors Mew il l'a "adopté" ce chaton noir, il l'a appelé karma et il lui fait sa toilette une fois par semaine, il trouve un véto qui veut bien s'occuper de lui quand il sent que ça va pas, il le laisse dormir sur son lit puis repartir parfois pour pas revenir. Il le cherche souvent, il espère retrouver son propriétaire pour pouvoir l'engueuler et récupérer son animal de manière plus officielle, parce qu'il est persuadé que maintenant c'est le sien, trouvé c'est trouvé. Karma, c'est le seul ami de Mew, un vrai, un peu comme sa meilleure amie mais elle c'est pas pareille. Karma il y tient vraiment.  
4 + il se sépare rarement de ses jumelles
Curieux, observateur, il embarque souvent ses jumelles Myung. Parfois dans sa petite besace ou carrément autour de son cou, elles pendouillent mollement, provocatrice. C'est généralement pour regarder des oiseaux ou tout simplement espionner des voisins, toujours pour aller chez les autres et pas se regarder dans la glace avec, histoire de regarder un peu ses névroses de plus prêt. Il se joue ghostbuster et résout les énigmes du quartier avec le talent d'un sherlock sous acide, pour se rendre indispensable, se donner une raison d'être, la survie ça lui va pas si bien. Il aime se sentir vivre pour vivre, respirer pour respirer, faut qu'on puisse y gagner un truc sinon il crève d'ennui et il se remet à pleurer.
5 + cauchemars, terreurs nocturnes, aime la nuit, dort pas trop.
Depuis qu'il est gosse il dort mal, au début c'était les cauchemars, c'était papa, c'était les cris et les gestes déplacés de sa mère qu'il pensait pas pouvoir venir d'elle. Il se laisse avoir par ses doutes et ses rêves, il rêve de brûler. Alors il a vite apprit à vivre la nuit, depuis qu'il peut voir à travers son brouillard il se sent heureux comme il l'a jamais été. Il dort rarement, juste quelques heures quitte à avoir la tête dans le cul le lendemain, il peut au moins échapper à la terreur, aux larmes et aux cris. Il contrôle pas, parfois il voudrait juste que quelqu'un s'allonge à coté de lui comme karma le fait, qu'on le rassure, juste qu'on soit là, le bruit d'une autre respiration.
6 + pratique le yoga et  un peu de judo, pas très fort mais proche de ces arts de vivre.
Y a des gens qui se passionnent pour des trucs gigantesques, qui parlent de rêves et d'exploits dantesques. Mew était toujours trop, ou pas assez alors un jour il en a eu assez, il a tout plaqué, le basket c'était pas possible pour sa taille, la boxe lui allait pas lui qui savait pas cogner, il s'est laissé crever sur le sol un instant à fixant son plafond en apprenant à nouveau à respirer.  Il s'est lancé dans le judo, sans être trop bien il s'est fait confiance sur le moment. Il a renoué avec son coeur, puis son esprit avec le yoga, il a apprit le calme pendant l'intempérie.  Mine de rien ça l'a aidé, quand il s'est vu mourir en devenant une goule il s'est plongé dans sa spiritualité, il a réussi à survive en abandonnant son passé, son corps. Lâcher priser.
7 + syndrome du justicier ?
Les railleries, les moqueries, les injustices, ça l'a toujours révolté, petit con prétentieux qu'il était.  Alors le jour où il a comprit qu'il pouvait cogner plus fort, qu'il avait des capacités qu'il aurait rêvé avoir pour se défendre, il s'est décidé à sauver sa veuve et son orphelin. Il s'est décidé à se venger de tout ceux qui l'avaient insulté, sans forcément y voir une bonne raison. Juste besoin de se lâche, besoin de laisser parler sa frustration. Il sait qu'il y arrivera sans doute jamais, mais il se dit que c'est peut-être le moyen de trouver une raison d'exister, il veut pas croire que lui il n'a pas d'avenir, qu'il n'a pas de grand rêve. Alors sa seule destinée c'est peut-être de foncer dans le mur et de s'y écraser. Il veut aller jusqu'au bout maintenant Yukio, plus baiser les bras.
8 + tatouage divers motif à déterminer.
Il se souvient de ce qu'on lui disait toujours, te fais jamais tatouer par amour, parce qu'un jour il finira par partir. Mais c'est lui qui a commencé en sculptant son prénom dans son poignet alors Myung il s'est fait avoir. Il l'a regardé distraitement pendant que se dessinaient les menottes autour de hanche, il s'est dit qu'il faisait le bon choix, que c'était le sien après tout, il avait dessiné lui même ce qu'il voulait avoir à jamais gravé. Il s'est fait tatouer des corbeaux, symbolique macabre et sombre pour eux, de leur petit clan de criminels à deux balle qu'ils étaient. Pour eux le petit hacker et le grand maître chanteur. Mais il est parti en lui laissant juste une trace indélébile de son coeur et de son humanité meurtrie, le souvenir permanent de la vie rêvé à laquelle il a touché et échappé par égoïsme ou peut-être quand il a vu la vérité sur ce qu'il était pour eux. Un objet.
9 + style qui met parfois le doute sur son sexe.
Les fringues sont amples pour cacher ses formes qui restent menues en toute circonstances, il laisse ses cheveux en bataille, il chausse des lunettes neutres, mêmes les couleurs  ne laissent aucun indice, il suit une mode mixte, il affiche jamais franchement son blason. Parfois un doute se sème. Est-ce que c'est un garçon ou une fille ? En général tout le monde trouve, mais personne ne nie son aspect vaguement efféminé, son timbre de voix qui n'a pas la virilité attendu d'un gros balèze et aucune douceur féminine. Il aime ça Myung, il aime ce coté énigmatique, ce petit temps de latence durant lequel quelqu'un se révèle complètement vulnérable. Il sourit, il se moque, ça perturbe trop les esprits pour du détail. Lui il se sent pas particulièrement garçon, ni fille, il se sent pas, il se sent rien. Mew il se sent Myung et c'est déjà bien.
10 + possède une moto
La grosse caisse c'est déjà vu, c'est difficile à garer, ça prend trop de place pour son cerveau pratique, c'est pas l'idéal pour par se faire repérer. Mew il avait besoin de vitesse, rapidement, de pouvoir se faufiler comme le rat d'égout qu'il est. Alors dès qu'il a pu, il investit ses économies dans une belles motos, une classique, qu'il enfourche avec son blouson en cuir et son casque qui laisse jamais deviner son visage, la plaque parfois vaguement frottée, il parle d'un terrain vague qui la salit tout le temps pour cacher sa petite astuce au bord de l’illégalité. Pendant un moment il devient un véritable chevalier, le roi de la route qui hésite pas à se jouer cascadeur et appuyer un peu trop sur l'accélérateur. Sa dose d’adrénaline, sa petite percée rebelle qui lui donne des ailes. Pendant un moment, il est plus Mew la petite chose faible qu'on lui a toujours associé, il est le danger.




BIBLIOGRAPHIE

AVIS SUR LES GOULES
Ambiguïté. Curiosité et rejet. Tristesse et chance. Commence  les comprendre maintenant.
Du temps où il était encore parfaitement humain, Myung n'a jamais vraiment apprécie les goules, sans raison particulièrement. En fait, il en avait surtout peur, il a toujours eu du mal à accepter que ce ne soit pas qu'une légende ou un espèce de complot, pas qu'il soit forcément très terre à terre, mais son l'idée que l'imaginaire puisse concorder avec la réalité l'a toujours effrayé. Son entourage particulièrement oppressant n'a pas arrangé les choses, on lui a toujours apprit à les fuir comme la peste, pendant longtemps il n'avait aucun avis envers elles, juste la certitude que toutes les goules étaient méchantes et méritaient de crever, sans aucune nuance. Il se fiait uniquement aux faits divers et aux journaux extrémiste, de toute façon, ce n'était pas ses affaires. Désormais, les choses ne sont plus aussi simple qu'elles l'étaient, ce n'est plus la même histoire. Maintenant, il fait partie de ce qu'il a toujours rejeté violemment. Plus les années passent, plus il se rend compte qu'il a été stupide de mettre tout le monde dans le même panier sans prendre le temps de comprendre avec qui il avait affaire et même s'il a du mal à se l'avouer, il se sent plus proches de goules que des humains maintenant. Il fait son deuil sans trop de difficulté, sans surprise sa famille lui a tourné le dos et la solitude lui offre le temps de forger son propre opinion. Il regrette le temps où tout était évident, maintenant même envers lui même, il passe du contentement à la haine de son propre corps, mais c'est un mal pour une bien.
AVIS SUR LES HUMAINS
Anciens membres de son espèce. Il les aime, malgré qu'ils soient parfois cruels. Regrets, larmes.
Mew s'est toujours senti profondément humain, son humanité était d'ailleurs la chose la plus précieuse qu'il possédait, il la chérissait comme un talent caché. D'aussi loin qu'il puisse se souvenir, il a toujours aimé ses semblables de manière presque religieuse et parallèlement, rejeté ce qui n'était pas humain à 100%. Pendant longtemps, il a été incapable de toute violence envers son espèce, préférant se laisser faire de peur de blesser les autres et de se blesser lui même. On lui a apprit à pardonner et il ne posait pas plus de questions morales, il y avait le bien et le mal dans son monde et les deux coexistaient plus ou moins bien. Il se pensait juste malchanceux, pas adapté et conservait une naïveté qui lui a plus d'une fois joué de sales tours. Jusqu'à ce que ça dégénéré vraiment et que son trop grand coeur lui coûtent ce qu'il avait de plus cher. Les gens changent et il s'est surpris lui aussi à changer, et pas uniquement parce qu'il est devenu une chimère. La cruauté des humains lui saute maintenant au yeux, comme une bonne gifle qui remet les idées en place. Sa remise en question s'est faite violemment, du jour au lendemain il a prit conscience que son univers n'était pas régit par les lois les plus juste et que parfois le bien et le mal n'étaient pas clairement discernable, pourtant il n'arrive pas à ressentir d'antipathie pour les humains, juste une grande tristesse, peut-être juste de la mélancolie.
AVIS SUR LES AJINS. 
Peur, curiosité. Question. Veut en rencontrer un. Ne sait pas si c'est bien. Immortalité. Peur pour eux et les expériences.
Son ancien schéma de pensée lui impose de craindre, fuir les ajins et vouloir tout le mal du monde pour eux. Il se souvient d'avoir participé  à des manifestations avec ses parents, mais les slogans restent du sable dans le vent. Les choses n'ont jamais été une évidence pour lui, à bien y réfléchir. Même du temps où il devait suivre aveuglément l'opinion de ses parents, les Ajins sont resté pour lui, une grande énigme. Une curiosité presque maladive qui lui a donné envie de s'informer sur eux, toujours plus. Face à l'absence d'information, il en resté bredouille, sans l’ambiguïté de ses sentiments mais pas insensible aux vidéos de torture qu'il a déjà croisé sur le net en naviguant. Il ne sait tout simplement pas où se positionner, s'il doit leur ouvrir les bras comme des frères ou s'il doit garder un regard méfiant sur leur nature. L'immortalité, c'est quelque chose qui a toujours profondément craint et qu'il juge de malsain et de dangereux si ça devait dégénérer. Ses idéaux naissants ont  décidé de leur laisser une chance. Il verra bien. C'est son nouveau mantra. Advienne que pourra.



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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeSam 2 Sep - 16:36

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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeDim 29 Oct - 14:15

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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeDim 3 Déc - 18:49

MYUNG WELSCH
black hole sun
NOM ET PRÉNOM : Welsch le nom de son beau père, qu'il déteste prononcer, entre ses lèvres ça sort comme une insulte, dans celles des autres c'est une condamnation, le couperet qui s’apprête à tomber, on connait toujours des gens comme les Welsch qui se contentent de critiquer et haïr ce qui dépasse leur esprit étriqué. C'est une famille qu'il n'a pas choisit, qu'il a trop longtemps écouté par peur d'être laissé de coté, qui a finit par le laisser tombe. Il voudrait s'en séparer définitivement, rayer l'identité empruntée depuis trop longtemps, il serait prêt à épouser n'importe qui pour se laver de cet affront. ☾ Quand il est arrivé aux états unis, sa mère a essayé de le convaincre que trouver un prénom plus typique du coin ne lui ferait sans doute pas de mal. Myung, l'idée, il l'a de suite détestée. Pour rien au monde il ne voudrait en changer, c'est les derniers vestiges de son passé qu'on ne lui a pas demandé d'abandonner, de mettre au placard pour ne plus avoir à aborder de sujets qui fâchent. Parfois on continue de le surnommer comme pendant ses études, gentiment sans savoir qu'au fond ça le fait profondément chier, Mew, ça fait des années que ça le fait rire jaune ÂGE : Vingt-cinq  ans qu'il assume difficilement, ça lui donne l'impression d'être grand maintenant, vieux et condamné. Des responsabilités à assumer dont il veut à peine entendre parler, être raisonnable ce n'est pas pour lui, si bien qu'on a tendance à la rajeunir et ce n'est pas lui qui ira se battre pour récupérer quelques années de maturité sur le déclin. L'âge ça lui importe peu, ça n'a plus de sens, il se sent perdu dans toute ces dates et ces années qui s'égrainent trop rapidement sans vouloir s'arrêter et faire une pause, jamais de pitié ou de répit. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Myung est né en Corée un vingt-sept juin, mais il n'a que très peu de souvenir de celle-ci, il est trop vite parti quand son père à merdé, ils ont préféré fuir, refaire leur vie que subir les regards du voisinage. Il ne sait pas si déjà à cette époque sa mère en savait plus qu'elle ne le devrait sur leur destination. Il se souvient de source quasi sure d'avoir déjà aperçu son beau père sans doute venu en vacance, ou pour travailler, il préfère se dire qu'il n'était que de passage plutôt que de voir en face la réalité et l'infidélité de sa maman. Naturalisé Américain il s’identifie comme un bon petit soldat sous la bannière de l'aigle sans vraiment être un bon patriote. ORIGINES : Pureté coréenne sur son visage, incapable à rater tant l'évidence saute aux yeux, accorde un froncement de sourcil puis la fameuse question. Il détonne dans la famille recomposée qui affiche ouvertement son apparence semblable à celle de tous les autres, visages au teint fardé et impeccable. OCCUPATION : Depuis qu'il est en âge de faire fonctionner un ordinateur et que ceux-ci ont été assez évolués pour lui ouvrir leurs secrets, il s'est inventé hacker. C'est comme ça qu'il s'est fait connaître et qu'il a toujours gagné sa vie, c'est le seule chemin sérieux qu'il connaisse et le seul code d'honneur qu'il soit. Il a bien tenté d'aider ses parents, de distribuer des journaux et se faire facteur, mais il n'a trouvé sa place nulle part. Sauf derrière  un clavier, les lunettes visées sur son nez, il trompe les apparences en travaillant dans un night-club où il sert des cocktails jusqu'à ce que l'odeur retourne ses tripes.STATUT CIVIL : Célibataire, coeur à l'envers, Myung n'est pas du genre à tomber amoureux, il n'a jamais eu de modèle qui fasse rêver et l'idylle de sa mère et son beau père lui laisse encore un goût amer, ça lui a jamais donné envie de fonder une famille au contraire. Et fait croire qu'il a jamais eu ça dans ses veines. Mew se considère comme aromantique, il ne s'attache pas et n'essaye pas,ça lui a toujours semblé une évidence de ne pas donner son coeur et son âme à quelqu'un bien qu'il lui soit déjà arrivé d'apprécier la compagnie plus qu'il n'aurait rêvé l'avouer.. ORIENTATION SEXUELLE : Myung ne fait pas de différence entre les genres, un être humain, c'est un être humain avant tout, que ça ait des seins ou pas, ça lui fait à vrai dire, ni chaud ni froid. C'est plus le fond qui l'intéresse que la forme, c'est plus facile de le séduire en lui lançant un débat sur la guerre dans le monde que de lui payer un verre, Mew il se sait génie et il n'y a que les génies qui l'intriguent et qui le font sortir de coquille, s'il devait rentrer dans une case il se dirait sapiosexuel, mais il préfère pas non plus de définir. Ça regarde que lui. SITUATION FAMILIALE : Gosse égaré, perdu dans un couple rapiécé en un patchwork d'âmes qui s'entrechoquent, il n'en garde que le vaste songe d'éclats de colère et verre qui se brise à ses pieds, de toute façon il n'a jamais fait parti de leur monde. Mew, il  valse avec le souvenir d'un père qu'il imagine positif le plus possible pour ne pas s'abandonner à l'idée que personne ne l'a jamais aimé, compose avec le silence mortel de sa mère et de son nouveau concubin, demi-frères et soeurs ont déjà oublié son existence. Il se complaît dans sa solitude et son absence de lendemain. CONFORMITÉ : Effacé, si un jour son nom s'est retrouvé sur un dossier il a fait en sorte que son existence soit une grande question à laquelle il n'y aurait aucune question, un formulaire vide mal imprimé sans réponses à cocher, illisible où l'encre à bavé. Il chasse seul le plus faible ou se laisse nourrir et entretenir par des âmes charitables qu'il sait trouver, sa jeunesse de goule il l'a passé dans les bras du page turner. PARTI : Oscillant toujours comme une brindille au vent, il fait le choix de ce qui l'arrange, prend ce qu'il y a prendre et laisse quand il a finit de s'amuser avec le jouet tel un enfant gâté. Trop sensible aux nuances de ce monde lui qui voudrait se complaire dans la binarité, comme les chiffres devant son écran qui défilent paisibles. Officiellement son coeur penche pour les cavaliers de l'apocalypse qui bénéficient de ses services, ceux qui lui ont offert une chance d'exister quand il se sentait déjà mourir, mais dans l'ombre se dresse la figure qu'il identifie comme paternelle, les informations s'évadent de ses lèvres restées fermées trop longtemps. Il ouvre les portes à un seul homme mais par ses actes contribue au DRA sans s'en insurger.   TRAITS DE CARACTÈRE : expressif, paisible,  prudent, taquin,  contemplatif, doux,  cérébral, rancunier, expansif, capricieux, envieux, fier, susceptible, égoïste.  



CHRONOLOGIE

27 Juin 1992 :Naissance en Corée, passé idyllique oublié.
2006 :Arrivée aux Etats-Unis et début des emmerdes, gosse peu enjoué.
2008 :Naissance de son amour pour la technologie et les ordinateurs, gamin renfermé.
2009 : Premier emploi, un nouveau monde s'offre à lui, petit gamin devenu grand qui trempe ses paluches dans les affaires sales et rentre dans un gang.

Mars  2010 :Est témoin de l'homicide plus ou moins involontaire, par les gamins du Lion de Némée, d'un agent du police nommé Abel. Alors qu'ils voulaient simplement le provoquer, les choses ont dégénérées.
Août 2010 : Les choses dégénères, sa vie illégale le rattrape, jugement final ou karma, de justesse sauvé pour préserver ses doigts de fées sur un clavier, la nature de goule creuse ses entrailles et la survie lui colle à la peau.

2012  :Sa nature commence à lui apparaître comme un atout, il se tourne vers l'avenir souriant, des premiers à avoir trouvé refuge au page turner il exploite à nouveau son dos pour la hack, le goût à la vie retrouvé.

2015 : La bannière des Cavaliers se lève, il aide à diffuser la vidéo de l'Ajin torturé, comme une prise de conscience qui n'arrive pas à assez le marquer, hésitation encore palpable mais qu'il ne montre jamais.

 Septembre 2016   : Vend ses informations au sauveur de fortune (Leonard Rosen), curiosité maladive qui lui fait tourner la tête, il manque à son devoir, sympathise avec l'ennemi.

Décembre 2017  : Ne se sentant plus en sécurité, quitte son appartement, aménage auprès de la meute et de Jaco Veloso, malgré sa réticence à s'attacher de nouveau à un groupe "d'amis".

15  Décembre 2017  : Assiste au concert de grave rubber.


THE FLESH TO THE BONE

pseudo : redblue. âge : bébé. code du règlement : MW. avatar : kim junsu. crédit : mespattes.


i. Il avait des péchés mignons Mew, de ceux qui deviennent de dangereuses habitudes, de ceux qui pourraient le tuer avec le temps, mais aucun n'arrivait à la cheville des sucettes et de la grenadine. Il aimait ce qui est sucré Myung, ce qui croque sous la dent, le goût du caramel sous sa langue, se finir un pot de glace en plein hiver devant la télé. En général, on le trouvait toujours en train de suçoter quelque chose pour se détendre, une pastille à la menthe, un chewing gum qu'il fait claquer, buller en même temps qu'il tape sur les touches de son clavier. Il a remplacé les artifices par des cure dents qu'il grignote distraitement. Une sucette improvisée qui trône dangereuse entre ses lèvres quand il monte sur sa moto, des clopes qu'il n'allume jamais pour défier le temps et se donner l'air intelligent. Ses ongles rongés pour faire passer l'ennui devant son écran livide.. ii. Il avait des péchés mignons Mew, de ceux qui deviennent de dangereuses habitudes, de ceux qui pourraient le tuer avec le temps, mais aucun n'arrivait à la cheville des sucettes et de la grenadine. Il aimait ce qui est sucré Myung, ce qui croque sous la dent, le goût du caramel sous sa langue, se finir un pot de glace en plein hiver devant la télé. En général, on le trouvait toujours en train de suçoter quelque chose pour se détendre, une pastille à la menthe, un chewing gum qu'il fait claquer, buller en même temps qu'il tape sur les touches de son clavier. Il a remplacé les artifices par des cure dents qu'il grignote distraitement. Une sucette improvisée qui trône dangereuse entre ses lèvres quand il monte sur sa moto, des clopes qu'il n'allume jamais pour défier le temps et se donner l'air intelligent. Ses ongles rongés pour faire passer l'ennui devant son écran livide.
2 + il aime la pluie n'emporte jamais son parapluie, très hasardeux.
Quand il se met à pleuvoir, Mew ne s'abrite jamais, il fait comme ci le parapluie était une invention stupide, qui n'a pas vraiment de but d'exister. Il s'est choppé pas mal de rhume à cause de ça, mais il continue, parce qu'il est aime tout le la pluie. Le bruit calme et régulier. L'odeur du bitume mouillé. Parfois l'éclat du tonnerre qui gronde. C'est un peu pareil en été quand il se laisse griller au soleil, même si faute de bronzer il devient tout rouge. Les intempéries lui ont jamais vraiment peur, il est du genre à se jeter dans la tempête et profiter de sa catastrophe. iii. Depuis quelques temps un chat abandonné a prit l'habitude de venir grignoter devant sa porte. Alors Mew il l'a "adopté" ce chaton noir, il l'a appelé karma et il lui fait sa toilette une fois par semaine, il trouve un véto qui veut bien s'occuper de lui quand il sent que ça va pas, il le laisse dormir sur son lit puis repartir parfois pour pas revenir. Il le cherche souvent, il espère retrouver son propriétaire pour pouvoir l'engueuler et récupérer son animal de manière plus officielle, parce qu'il est persuadé que maintenant c'est le sien, trouvé c'est trouvé. Karma, c'est le seul ami de Mew, un vrai, un peu comme sa meilleure amie mais elle c'est pas pareille. Karma il y tient vraiment.. iv. Curieux, observateur, il embarque souvent ses jumelles Myung. Parfois dans sa petite besace ou carrément autour de son cou, elles pendouillent mollement, provocatrice. C'est généralement pour regarder des oiseaux ou tout simplement espionner des voisins, toujours pour aller chez les autres et pas se regarder dans la glace avec, histoire de regarder un peu ses névroses de plus prêt. Il se joue ghostbuster et résout les énigmes du quartier avec le talent d'un sherlock sous acide, pour se rendre indispensable, se donner une raison d'être, la survie ça lui va pas si bien. Il aime se sentir vivre pour vivre, respirer pour respirer, faut qu'on puisse y gagner un truc sinon il crève d'ennui et il se remet à pleurer.. v.Depuis qu'il est gosse il dort mal, au début c'était les cauchemars, c'était papa, c'était les cris et les gestes déplacés de sa mère qu'il pensait pas pouvoir venir d'elle. Il se laisse avoir par ses doutes et ses rêves, il rêve de brûler. Alors il a vite apprit à vivre la nuit, depuis qu'il peut voir à travers son brouillard il se sent heureux comme il l'a jamais été. Il dort rarement, juste quelques heures quitte à avoir la tête dans le cul le lendemain, il peut au moins échapper à la terreur, aux larmes et aux cris. Il contrôle pas, parfois il voudrait juste que quelqu'un s'allonge à coté de lui comme karma le fait, qu'on le rassure, juste qu'on soit là, le bruit d'une autre respiration. vi. Y a des gens qui se passionnent pour des trucs gigantesques, qui parlent de rêves et d'exploits dantesques. Mew était toujours trop, ou pas assez alors un jour il en a eu assez, il a tout plaqué, le basket c'était pas possible pour sa taille, la boxe lui allait pas lui qui savait pas cogner, il s'est laissé crever sur le sol un instant à fixant son plafond en apprenant à nouveau à respirer.  Il s'est lancé dans le judo, sans être trop bien il s'est fait confiance sur le moment. Il a renoué avec son coeur, puis son esprit avec le yoga, il a apprit le calme pendant l'intempérie.  Mine de rien ça l'a aidé, quand il s'est vu mourir en devenant une goule il s'est plongé dans sa spiritualité, il a réussi à survive en abandonnant son passé, son corps. Lâcher priser. . vii. Les railleries, les moqueries, les injustices, ça l'a toujours révolté, petit con prétentieux qu'il était.  Alors le jour où il a comprit qu'il pouvait cogner plus fort, qu'il avait des capacités qu'il aurait rêvé avoir pour se défendre, il s'est décidé à sauver sa veuve et son orphelin. Il s'est décidé à se venger de tout ceux qui l'avaient insulté, sans forcément y voir une bonne raison. Juste besoin de se lâche, besoin de laisser parler sa frustration. Il sait qu'il y arrivera sans doute jamais, mais il se dit que c'est peut-être le moyen de trouver une raison d'exister, il veut pas croire que lui il n'a pas d'avenir, qu'il n'a pas de grand rêve. Alors sa seule destinée c'est peut-être de foncer dans le mur et de s'y écraser. Il veut aller jusqu'au bout maintenant Mew, plus baisser les bras. viii. Il se souvient de ce qu'on lui disait toujours, te fais jamais tatouer par amour, parce qu'un jour il finira par partir. Mais c'est lui qui a commencé en sculptant son prénom dans son poignet alors Myung il s'est fait avoir. Il l'a regardé distraitement pendant que se dessinaient les menottes autour de hanche, il s'est dit qu'il faisait le bon choix, que c'était le sien après tout, il avait dessiné lui même ce qu'il voulait avoir à jamais gravé. Il s'est fait tatouer des corbeaux, symbolique macabre et sombre pour eux, de leur petit clan de criminels à deux balle qu'ils étaient. Pour eux le petit hacker et le grand maître chanteur. Mais il est parti en lui laissant juste une trace indélébile de son coeur et de son humanité meurtrie, le souvenir permanent de la vie rêvé à laquelle il a touché et échappé par égoïsme ou peut-être quand il a vu la vérité sur ce qu'il était pour eux. Un objet. . ix. Les fringues sont amples pour cacher ses formes qui restent menues en toute circonstances, il laisse ses cheveux en bataille, il chausse des lunettes neutres, mêmes les couleurs  ne laissent aucun indice, il suit une mode mixte, il affiche jamais franchement son blason. Parfois un doute se sème. Est-ce que c'est un garçon ou une fille ? En général tout le monde trouve, mais personne ne nie son aspect vaguement efféminé, son timbre de voix qui n'a pas la virilité attendu d'un gros balèze et aucune douceur féminine. Il aime ça Myung, il aime ce coté énigmatique, ce petit temps de latence durant lequel quelqu'un se révèle complètement vulnérable. Il sourit, il se moque, ça perturbe trop les esprits pour du détail. Lui il se sent pas particulièrement garçon, ni fille, il se sent pas, il se sent rien. Mew il se sent Myung et c'est déjà bien. x. La grosse caisse c'est déjà vu, c'est difficile à garer, ça prend trop de place pour son cerveau pratique, c'est pas l'idéal pour par se faire repérer. Mew il avait besoin de vitesse, rapidement, de pouvoir se faufiler comme le rat d'égout qu'il est. Alors dès qu'il a pu, il investit ses économies dans une belles motos, une classique, qu'il enfourche avec son blouson en cuir et son casque qui laisse jamais deviner son visage, la plaque parfois vaguement frottée, il parle d'un terrain vague qui la salit tout le temps pour cacher sa petite astuce au bord de l’illégalité. Pendant un moment il devient un véritable chevalier, le roi de la route qui hésite pas à se jouer cascadeur et appuyer un peu trop sur l'accélérateur. Sa dose d’adrénaline, sa petite percée rebelle qui lui donne des ailes. Pendant un moment, il est plus Mew la petite chose faible qu'on lui a toujours associé, il est le danger.
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MARRY THE NIGHT
GHOST IN THE SHELL


☾☾☾

Née en Corée, Mew n'en garde qu'une poignée de souvenirs à peine lisibles, des images sorties de ses souvenirs peu colorés et des clichés qu'il est persuadé d'avoir réellement vécu, rangés dans un album sous son lit qui raconte tout ce qu'il a dire sur cette époque oubliée, dont il ne fallait surtout pas parler. Son histoire il l'a reconstitue avec des instantanés, des noirs et blancs et qui donnent à son père un visage, un visage à l'enfant qu'il était, avec des rêves et des suppositions, des inventions pour édulcorer la version non censurée. Tout le reste il l'a oublié, du sourire de son géniteur aux jeux avec lui, il se souvient juste du jour où les verres se sont brisés et que la police est venue le chercher, de valises balancées sur le lit et d'un étranger qui a vite remplacé deux yeux persans par un sourire trop vainqueur sur le siège du chef de la famille. Il n'a pas eu le temps de soupirer que l'avion l'a avalé tout cru, ce n'est que par dessus les nuages il a prit conscience lentement qu'en arrière, il n'y retournerait jamais.

☾☾☾

La réalité de l’Amérique l'a frappé en plein nez, brisé, de travers, la gueule en sang que  le mercurochrome n'a rendu que plus grave. Il en garde des cicatrices, d'une arcade ouverte, d'un coup de poing dirigé directement sur son visage, mal calculé et de son esquive minable. Il parlait de porte, de vue qui déconne, d'un ballon à la trajectoire programmée, d'un complot contre sa personne pour ne pas évoquer la réalité. Les binocles cassées l'étaient toujours de sa faute, parce qu'il fallait bien un coupable et que ç'aurait été une trop bonne raison pour qu'on lui rappelle qu'il ne sait pas se défendre, de parler de autres qui avaient besoin de se défouler. Maman aurait bien trouvé à dire que c'était naturel, la chaîne alimentaire, que c'est bouffer ou être bouffé. Alors il s'est muré dans le mensonge pendant des années, laissant les insultes lui couler dessus, noyé dans une masse de requin, il s'est échappé dans tout ce qu'il a trouvé. De pages jaunies sur les balbutiements de l'informatique. Du premier ordinateur familial et son système encore primitif, les pages qui prenaient des années à charger, le soufflerie calme et ronronnante et sa surchauffe tranquille en plein été. Un tournevis en main et son adolescence commençait à ouvrir le ventre de machines et décoder les pixels sur fond de Beatles. C'était ça, la véritable enfance dorée, loin du boucan extérieur et d'une partie de basket, figé devant le poste de télévision un bol de céréales à la main en train de se refaire Goldorak en boucle, rêvant de pouvoir voler les plans d'un mécha pour se créer le sien. Déphasé est le mot exact que la psy a utilisé la première et dernière fois qu'il a décidé de lui accorder audience.

☾☾☾

Le bonnet figé sur ses oreilles, la dernière rentrée de ses études ressemblait exactement comme au premier. Un grand sourire de la part de sa maman venue exprès, des mots échangés avec les autres sur son talent, les autres, ses notes et son avenir. Un grand espoir dans ses yeux, puis la déception qui viendra quelques mois plus tard quand le couperet tombera et que son parcours incroyable chutera définitivement. Puisqu'il le dit tout le temps, son beau père, il finit toujours pas tout casser Mew. Il finit toujours pas rater, parce qu'il est un raté. Il venait de commencer un petit job en parallèle, le véritable coupable de son affront. Un travail, un vrai, ça soulagera au moins sa mère qui pourra conter son indépendant à la boutique. Mission simple pour commencer. Assis sur un fauteuil répondre au téléphone et régler le problème de millier de gens qui découvraient la magie d'internet, talentueux, il s'est retrouvé à protéger les serveurs de l'entreprise, s'occuper des ordinateurs, de la maintenance, petits doigts de fées, monté en grade petit à petit. Il avait fait suffisamment ses preuves pour qu'un joli contrat celle son destin. Il avait seize ans, presque dix-sept quand les bancs de l'école l'ont vu pour la dernière fois.

☾☾☾

C'est avec l'aide d'un employé qu'ils montent leur premier coup, ceux qui se font appeler le Lion de Némée. Deux gars, une fille et lui le génie, la poule aux oeufs d'or. Au détour d'une conversation son premier vrai ami lui a parlé de cette grande maison, surveillé par une toute nouvelle alarme, des caméras même, un budget fou passé juste pour protéger un petit coffre rempli d'or, celle d'un connard. Il a insisté sur le honteux personnage, ses amis grossièrement achetés pour se taire. Mew, il aurait du hésiter, mais la faim qui tiraillait son bide et l'envie de s'offrir une vie en solitaire pour de bon lui a tourné la tête, il s'est rué sur l'occasion. Faire souffrir un connard, ça lui paraissait bon en fin de compte. Robin des Bois avec un équipement moderne. Il en aurait pas pour longtemps, une fréquence à trouver, une caméra à truquer, un travail simple qui demanderait que quelques heures tout au plus. Deux semaines plus tard commençait leur cruelle ascension. L'argent était écoulé dans de la drogue et pour des œuvres caritatives, juste une une partie finissait dans leur poche. Pour pas attirer les soupçons. Et pendant un temps. Ça a duré.  Comme sur des roulettes, si bien qu'il ne voyait plus personne d'autres que ses compagnons de fortunes. Que sa vie aurait pu se résumer à risquer la prison, il s'en serait satisfait.

C'est avec eux aussi qu'il a découvert les premiers émois, ce sentiment d'appartenir à quelqu'un et de l'avoir aussi entre ses filets, d'échanger quelque chose d'autres qu'un sourire discret et les nouvelles. Au delà de la pluie et du beau temps, droit dans l'oeil du cyclone. Il avait parié sur la chauffeuse plutôt sexy mais finalement, c'est tombé sur le chef, naturellement. Il peut pas dire qu'il l'a pas venu venir, parce que ce serait nier tous les moments qu'ils ont passé à parler de l'avenir auquel ils croyaient, ce serait faire comme-ci leurs moments d'intimités n'avaient jamais existé. Qu'il n'avait jamais été question de confiance. Pourtant maintenant il le sait Mew, qu'il s'est bien fait embobiner, manipuler, ce qu'il savait pas à l'époque. Il croyait dur comme fer que c'était de l'amour, il voyait pas ce que ça pouvait être d'autre, même si de l'amour il sait pas grand chose. Si ça se mange, si ça fait du bien, si ça dure pour toujours ou si ça s'arrête au bout d'un moment, il a jamais connu que celui qui laisse des traces et que les gens traitent de malsain - et peut-être qu'il est malsain alors Mew. C'était moins que rien, il se sentait moins seul, il voyait pas que tout ça c'était qu'une question de pognon, que parce qu'il était doué, un génie même et qu'à leur boss, c'est tout ce qui importait. Il s'est laissé manipuler tout du long, il aurait sauté dans le vide pour lui, il aurait pas hésité à s'ôter la vie juste pour ses beaux yeux, enfin, jusqu'à ce que ce ça soit qui lui prenne la sienne. Sans même en avoir l'intention. Juste une erreur de jugement ou une volonté d'aller trop loin. Il aurait préféré ce jour là, Mew, que ce soit de l'amour, qu'il veuille juste le garder et pas le laisser partir. Mais c'est pourtant à ce moment qu'il a compris qu'il y a que son cerveau qu'il voulait conserver et qu'il aurait mieux fait de mourir.

☾☾☾

Au premier coup de feu il n'a pas sursauté. C'est le second qui l'a alerté, figé ses doigts au dessus de son clavier, que ça a dérangé le souffle bruyant mais rassurant de l'ordinateur. Il s'est retourné et plus personne dans la pièce, juste un gros flingue pointé dans sa direction et des mots qu'il percevait qu'à moitié. Il a appelé le nom de celui qui était sensé protéger ses arrières, celui de son boss, de leur chauffeuse, de n'importe qui. Puis c'est parti dans tous les sens, tout le monde est arrivé en même temps, les balles sont parties dans tous les sens. Du sang sur son visage, sur ses fringues, sur le torse de gars qu'il connaissait pas. Partout. Dans les moindres recoins. Mémoire tâchée. Merde. Mew, il s'est vu crever sur le sol, il a revu toute l'histoire passer devant ses yeux, sentit ses paupières tomber. Sans trop de regrets, si ce n'est de n'avoir jamais vraiment connu l'amour, de ne pas savoir ce sentiment que l'on ressent quand on est vraiment heureux. La douleur dans son bide s'effacer petit à petit. C'est une semaine plus tard qu'il ouvert à nouveau les yeux sur son lit de fortune. Il s'est cru sauvé, tiré d'affaire. Il a sourit au premier visage qui l'a salué, jusqu'au bout il aura cru que leur petit gang était sa seule famille.

Il a vidé le frigo entier, cherché sur le net les raisons de son mal. Il s'est demandé si ils avaient pas merdé, mal connecté ses organes. C'était mourir une seconde fois que d'apprendre qu'il avait les mêmes symptômes que les goules, comprendre ce qu'il lui arrivait vraiment, à cause de qui, pourquoi. Trop important pour crever. C'était mourir une troisième fois quand sa mère l'a jeté du foyer. Poliment, surement, les cartons sur le pallier et l'adresse fraîche de son appart, une clé balancée dans sa poche et l'hypocrisie inscrite dans les lippes de parâtre. Déception, regret, colère, c'est passé par des centaines d'émotions sur sa face botoxée. C'est pas qu'elle l'aimait plus qu'elle à dit, c'est juste qu'il était plus vraiment son fils. Plus vraiment Mew, plus Myung, même plus un hackeur. Il aurait préféré que ça s'arrête là, qu'il n'y survive pas, que la douleur finisse par l'avoir et qu'il ne trouve pas la foi de combattre, d’obéir à son corps et de survivre. D'accepter de se nourrir d'aliments dont il voulait pas connaître l'origine tant que ça passait. Trois mois plus tard le Lion de Némée et la moitié de ses membres finissait en taule, en dehors de ses quatre fondateurs.  Pour autant, il n'a pas survécu, c'était plus sa place. Il était mort dans leur cave.
Alors il s'est barré.

☾☾☾

Son errance a duré deux années durant lesquelles l'appart s'est imposé en pied à terre, en refuge pour des nuits à combler, pour des plats à réchauffer, des soirs à bouquiner et laisser la déprime s'installer, jusqu'à ce qu'ils se résigne à le vendre pour se faire un peu d'argent. Deux années passées à essayer de reconstruire sa vie sur ses basses détruites. A vendre ses services a qui a besoin de lui, pour espionner le téléphone d'une petite amie, un petit logiciel espion, un traceur. A se défendre en utilisant ses capacités nouvellement acquises, sa force qui s'est réveillée, celle qu'il pensait ne jamais voir apparaître de la part de ses petits poignets bon qu'à craquer quand il effleure les touches de son clavier sans précaution. Toujours surpassée par les vrais goules, mais véritable surprise pour des humains peu avertis, c'est se sentir plus fort qui l'a aidé dans ce merdier, c'est la détermination, son incapacité à abandonner qui a encore frappé.  Toujours sur le chemin illégalité qui lui a coûte tout ce qu'il a, mais la lumière qui paraît toujours trop loin, les données défilent sous ses yeux, son identité s'efface. Quand il se rapproche de l'autre coté du miroir, il finit par se brûler. Toutes les personnes avec qui il reste plus d'un mois finissent pas partir à force de son silence et de son incapacité à aimer et montrer de l’intérêt, trop préocupé par sa vengeance. Mew n'a jamais été romantique ou du genre à s'attacher, il n'a aucune idée de ce qu'on fait pour garder les gens, lui même voudrait fuir déjà de qui il est.

Au départ c'était un souffle, un murmure, puis c'est devenu une véritable rumeur. Il fait partie des premiers a avoir entendu parler du page turner, il a très vite adopté une petite chambre pour se reposer et lui même a été adopté. Chez lui, pour la première fois de sa vie depuis qu'il a quitté la Corée. Après trop de temps passé reclus dans son univers nocturne et ses pensées de minuit il s'est retrouvé à nouveau balancé dans le bruit, dans la compagnie. C'est à ce moment là que son sourrir est revenu à Myung, que la vie est revenue même. Il a commencé à raconter, mentir sur son passé, il a forgé milles et unes histoires pour vanter ses exploits, s'est crée un personnage monté de toutes pièces droit vers les projecteurs. Un sens à sa vie, tout tracé, de prêt il a suivit l'évolution des gens, la montée en puissance en en reconnaissance de ce petit coin, loin des regards indiscrets. C'était lui la plante verte, toujours coincée dans un coin devant son pc à attendre que le temps passe sans jamais vraiment s'ennuyer, enivré de l'ambiance qui lui rappelait celle la boutique quand il vivant chez ses parents.  C'était le déclic qu'il attendait pour se laisser aller à ce qu'il aime le plus faire Myung, des conneries. Mais pour des bonnes causes cette fois-ci.

Et puis Karma est arrivé. Il l'a rencontré dans la rue, en train de fouiller les poubelles, tout sale. Et Myung il aime trop les animaux pour les laisser abandonné, un avantage d'être devenu une goule c'est que maintenant il a plus à se poser de question sur ce qu'il doit bouffer, s'il fait souffrir les animaux, les plantes.. Il a embarqué le chat avec lui, lui a fait sa toilette même si sur le moment il passait pour le pire des tortionnaires. Nourri, logé, au départ, il se barrait dès qu'il pouvait et revenait pas pendant des semaines, ça l'énervait Myung, il essayait de l'engueuler sans y trouver le coeur et puis il était content de le retrouver sur ses genoux quand il se réveillait le matin, la nuque fatiguée d'être restée dans une sale position quand il s'est endormi à son bureau, la trace du clavier encore sur sa joue. Petit à petit ils se sont adoptés, c'est Myung qui s'est laissé dressé, qui a apprit à laisser le volet entrouvert pour laisser le chat noir entrer. Une gamelle, d'eau et de nourriture au pied du canapé, pour qu'après il puisse s'y reposer. Karma. Karma c'est son petit frère, c'est son mari et son fils, Karma c'est le seul qui a toujours sa place dans ses draps, Karma il faut l'accepter si on veut de Myung. Karma qui continue encore de lui jouer des tours mais qui lui a redonné le sourire quand il était au plus mal.

☾☾☾

Il a toujours trouvé le nom des cavaliers de l'apocalypse plutôt classe, surtout dans la bouche de journalistes paniqués, la première fois qu'il en a entendu parler, l'admiration dans ses yeux, le frisson. La parallèle impossible à éviter avec Lion de Némée. Myung a toujours su malgré une grande réservé apparente, se créer des liens avec des gens qui en valent la peine, à son humble avis, car si y a bien un choix qu'il regrette pas encore dans sa vie c'est celui-là L'excitation de pouvoir appartenir à quelque chose de plus grand, de se rendre à nouveau utile. Son sourire ironique quand on lui a demandé de montrer ses preuves, jusqu'où il pouvait aller. De cracher son véritable talent à la sueur de ses touches maltraitées et des lignes de codes. Seul langage qu'il connaît mieux que sa langue adoptive et qui au moins, cache son accent étouffé. I peine encore à le réaliser aujourd'hui que c'est l'aide de ses doigts de fées qui a permis que la vidéo soit diffusée. La CCG, les Ajins, tout qui se lie dans son crâne. Y a eu l'effroi la première fois, les souvenirs des discours de ses parents sur les créatures comme ça. Au fond, ça importe peu de les connaître, tout ce qui est étranger est mauvais. Tout ce qui ressemble pas à l'homme. Y a le doute un instant avant les choses soient évidentes. Enfin. Myung, il a prit conscience qu'il se sentait plus goule qu'humain maintenant. Et l'avenir à prit un peu plus de sens.  

☾☾☾

Mauvais endroit, mauvais moment, ça a toujours été son grand talent de s'embarquer dans des grandes histoires sans queues ni tête, impossibles à raconter sans y passer des heures, sur les petits détails qui n’intriguent personne et perdent le fil de l'intrigue. Y a des gosses qui rêvent de vivre une vie tirée d'un film d'action et Mew qui passe sa vie à fuir les péripéties qui lui tombent dessus comme une bagnole lancée à fond à sa suite et le destin qui lui demande de courir, même s'il déteste ça et qu'il a du plomb dans les ailes, qui sait ce qui arriverait s'il prend le temps de se retourner ou qu'il perd quelques secondes pour souffler. Peut-être qu'il en mourrait pour de bon. Une fois de plus, ça a mal tourné, sans trop de surprise, un contrôle qui se termine mal et un cadavre sur le dos, ça pourrait être une meilleure journée, ça continue d'ironiser entre ses petites lèvres mais au fond de lui il se ramasse des tonnes d'angoisses qui lui interdisent de pioncer depuis des années. Il devait juste passer un marché avec un gars qui a littéralement pété un boulard sous ses yeux, trop affamé, pas droit dans ses bottes, le genre qui fait pas confiance et que la pitié de Mew décide d'aider parce que personne lui a tendu la main, accepter le paiement douteux et les couteaux sous la gorge. Alertant les flics qui patrouillaient dans le coin quand il s'est attaqué à une innocente, laissant le gamin et son pc le regard plongé dans le néant, essayant de pas faire attention à tout le sang. Mew il a même pas essayé de s'enfuir, sur le coup il s'est juste dt qu'il était foutu, bon pour se faire découper en rondelle ou foutre en taule. Ce qu'il y a de pire de préférence, sans nuance. Pas n'importe inspecteur qui leur tombe dessus, un gars du CCG, ç'aurait été un flic peut-être ses jambes se seraient décidées à bouger ou qu'il aurait trouvé quoi dire.  C'était sans compter sur son grand sourire commercial le nord qu'il perd jamais, incapable d'abandonner. Sa liberté contre des infos, y a qu'elle qui compte, il dit parfois pour soulager sa conscience que c'était le prix à payer mais il sait qu'il n'a pensé qu'à lui. Lui qui d'un coté veut sauver la veuve et l'orphelin, mais qui pactise avec le diable juste pour sauver sa propre personne. Il veut bien s'investir dans des trucs biens Mew, mais il est pas encore  certains qu'il veut y donner sa vie qui bien que déjà pas mal mouvementée, viens juste de commencer et lui réserve sans doute encore quelques surprises. Au début, il s'est contenté de se méfier de Leonard parce que c'est ce que les gens font, normalement. Y avait aucune bonne raisons de lui faire plus confiance et c'est sans doute pour ça qu'il est laissé prendre au jeu Myung, apprivoisé à nouveau. Rapidement, il s'est rendu compte qu'il ne donnait pas ses infos à n'importe et que finalement, ce n'était pas une si mauvaise chose d'être tombé sur ce type là, qu'il se rendait même utile quelque part alors pour lui rendre la pareille de l'avoir sauvé d'une bonne galère, il lui a déjà ouvert des portes qu'un humain de son genre aurait jamais pu traverser. Même que parfois il lui paye un café depuis et le laisse - sans le savoir - dormir sur la banquette de sa caisse. Même Karma semble l'apprécier. Et pourtant, Mew, il l'aime sa vie comme ça, à jouer entre deux feux, avec deux flingues braqués des deux cotés de sa tête, en attendant de savoir de quel camp il est.  
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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitimeMar 1 Mai - 2:28

Pseudo/Prénom parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

Prénom P² Nomfc : prénom nom célébrité ; ©️️️ unicorn ; Moons Comets Rockets UFO's Asteroids ; double/unique
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Nom complet texte ici. Surnoms texte ici. Naissance date, âge (précisions sur le lieu facultatives). Héritage culturel juste après l'apocalypse, les humains se sont empressés de répertorier des éléments, bien qu'incomplets, de leur Histoire. qu'il s'agisse d'origines soupçonnées, de traits physiques spécifiques, de langues parlées en plus de l'anglais, de croyances etc, la diversité a donc été préservée (avec ses évolutions). tu peux mentionner ici l'identité culturelle de ton perso — traits caractéristiques, coutumes conservées parmi ses proches, mode de vie etc. Statut célib, en couple, en partenariat domestique... Orientation texte ici. Finances $$$$$$.

Univers texte ici. Occupation(s) le métier/les études de ton personnage !Particularités aptitudes propres à son univers et/ou caractéristiques mentales / émotionnelles / physiques (talent, cicatrices, tatouages, ...), etc. Lien(s) cosmique(s) texte ici. Keywords liste de mots représentatifs de vos personnages.


we are all astronauts Ecris ici tes anecdotes si tu prévois de garder le deuxième post pour une histoire (sous forme de passages rp ou autre), ou une chronologie si tu préfères réserver les anecdotes pour détailler le parcours de ton perso.
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MessageSujet: Re: summer bummer    summer bummer  Icon_minitime

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