Forum Test & Fourre-tout |
| | god | |
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eos
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| Sujet: god Dim 16 Avr - 20:15 | |
| otto delahaye THE TIME DID REVERSE NOM ☾ delahaye, il l'a volé à sa mère, c'est un peu comme un trophée, histoire de dire, j'men suis tiré, mais pas tout à fait, y a encore le sang pour rappeller d'où on vient, c'qu'on a fait. PRÉNOM ☾ otto. ÂGE ☾ il vient de passer la quarantaine et il comprend à peine comment il a réussi à en arriver là, et depuis quelque temps, il se surprend même à rêver d'aller jusqu'à la prochaine dizaine mais ça f'rait un sacré coup dans les dents. MÉTIER ☾ officiellement il bosse à la police judiciaire du coin mais son rôle se résume surtout à faire des comptes-rendus en attendant les ordres et les renforts. alors comme il s'emmerde un peu et sans doute parce que le naturel est revenu au galop, il trempe ses mains à droite à gauche dans des trucs pas nets et dit pas forcément tout aux supérieurs, aide pas forcément les bonnes personnes et surtout pas lui même. ORIGINES ☾ franco-italien, il est née à florence et a jamais trouvé cette ville romantique, quand on parle origine il pense pas d'abord au pays et aux sites touristiques, plutôt à ce qu'il y en dessous quand tu suis le chemin des bouches d'égouts. À PORTO-VECCHIO DEPUIS ☾ quatre ans qu'il se fait une petite place, se prend pour un natif, essaye de vraiment s'intégrer, d'être moins étranger de sonner plus vrai. SITUATION ÉMOTIONNELLE ☾ c'est vide, c'est le gouffre, c'est pas paisible, on dirait un cimetière mais y a pas de fleurs, des draps froids le matin, le silence. ORIENTATION SEXUELLE ☾ il est pas difficile, tant que c'est un type bien qui peut remplir le vide qu'il se traîne, ça fait l'affaire histoire d'un soir ou d'une semaine, qu'ce soit un mec, une femme, les deux ou aucun, ça revient au même, c'est quelqu'un. SITUATION FINANCIÈRE ☾ il s'est assis sur sa grande fortune quand il s'est affranchi de son ancien lui, il roule pas sur l'or mais il peut encore se faire plaisir et puis l'argent ça a jamais fait son bonheur. TRAITS DE CARACTÈRE ☾ au moins 10 qualités/défauts. MAINTHEME ☾ ici. AVATAR ☾ cillian fucking murphy. karma LOI DE MON UNIVERS T'Y CROIS ? ☾ oui et non ça dépend des jours et des merdes, quand il marche dans une merde de chien ou qu'il perd son chéquier il lui crie au scandale et quand il trouve une pièce par terre et il se dit qu'il est peut-être chanceux mais tout ce qui touche à ce qu'il vit ou ressens c'est juste ce qu'il a mérité, qu'il pense. ÉCHELLE DES EMMERDES ☾ élevé, genre comme un découvert, il attend presque l'appel du barbu ou d'un dieu qui va lui faire la morale sur comment gérer des relations sociales tellement c'est le bordel complet. on est au septième ciel du désastres peut-être, y un truc qui a craqué là haut, une erreur dans le code il sait pas quoi exactement mais à chaque fois qu'il s'approche de quelqu'un faut qu'elle se mette à crever ou se barre en courant. et il veut pas vraiment se reconvertir en james bond et finir alcoolique et désabusé. même s'il est déjà un peu mais il veut pas non plus l'avouer. t'façon les histoires de coeur c'est pas fait pour lui, faut croire qu'il est condamné à crever tout seul quand bien même lui tout c'qu'il demande c'est quelqu'un avec qui prend du bon temps. il finira peut-être avec un chat comme les vielles mamies, regarder la télé toute la journée et s'abreuver des romances qu'il aura jamais fait que rêver. ça, ça le déprime. à un point. GROUPE ☾ bris'mirroir. and suddendly I FELT NOTHING - Spoiler:
ça gueule, ça crie, ça s'arrache, putain, il se demande si on tue pas quelqu'un. mais c'est juste sa mère qui s'engueule encore une fois avec son père. enfin mère c'est la nana qui remplace sa maman parce que la vraie à senti le truc arriver et qu'elle a réussi à se tirer. forcément, ça lui est pas venu à l'idée d'emmener sa famille avec. alors du coup lui et ses soeurs sont restés et ils doivent supporter l'ambiance de merde. et ça commence sérieusement à la gonfler, un jour il va vraiment lui casser la gueule à cet enfoiré. ce serait pas bien compliqué, il est déjà meilleur que lui, faut dire que, il sait déjà mieux visé que l'autre alcoolo. mais y a cette fille qui lui dit qu'ils pourraient juste se barrer et reconstruire quelque chose ailleurs. y a pas besoin de toujours tuer. c'est facile à dire hein. c'est facile à dire quand le premier jouet que ton père t'as offert c'est un berreta et t'as franchement cru au cliché jusqu'à ce qu'il te dise droit dans les yeux, que de toute façon t'allais faire comme lui. donc la carrière qu'il s'imaginait dans un boys band c'est raté, il s'en contre-fous royalement, y a des choses plus importantes dans la vie. ouais buter des gens. ouais. ouais. vivement qu'il se tire. ouais. ou qu'il lui tire dessus tiens. il ravale plutôt. encore et encore il ravale jusqu'à ce que ça brûle la gorge et que ça lui donne envie de vomir. et quand il crache enfin sa haine tout ce qu'il a en cadeau c't'un qui lui promet que s'il essaye de se tirer il va le regretter. et fin de l'histoire c'est dans la tête de la fille qu'la balle est arrivée.
xxx
il est parti littéralement. il a prit ses clics et ses clac et je il s'est cassé. sans se retourner. à moitié conquérant à moitié voleur. il balancé un vieux sac à l'arrière de la caisse et appuyé sur l'accélérateur. sans dire au revoir. sans rien dire. pas de coucou, pas de mouchoirs, pas d'adresse, pas de numéro. et puis franchement qu'est-ce qu'il aurait pu rajouter ? et de toute façon il sait pas encore où il va aller. c'est pas comme-ci quelqu'un l'aurait écouté de toute façon. ils étaient tous trop préoccupés par leurs petites affaires et puis lui, il était là, à coté et. qu'est-ce qu'il aurait pu dire de plus qu'il a pas déjà dit avant ? pour se prendre un petit rire sarcastique et sentir un truc qui pointe dans la colonne, dans le genre frisson métallique qui laisse du plomb dans la chair. putain. il est monté dans sa bagnole, et il a roulé toute la nuit jusqu'à milan, il s'est garé sur le parking d'un fast-food à coté de la gare et laissé les clefs à l'intérieur de la caisse. parce que de toute façon, il s'en va. il joue la fille de l'air. il est monté dans le premier tgv pour paris. avec des sueurs froides en montrant les papiers, dans le doute. peur que ce soit des faux, qu'on lui demande de rester. parce que quand il a décidé qu'il devait s'en aller, c'était pour de bon. il s'est assit à la place numérotée et un truc est arrivé. il a prit une grande inspiration et il s'est rendu compte qu'il pouvait encore respirer et plus fou, il était vivant et libre. et c'était quelque chose de taré, qui l'a fait planer pendant des heures, qui l'a fait bander pendant des jours à s'en souvenir. y avait cette mère à coté de lui qui essayait de calmer ses gosses et cette fille qui arrêtait pas de le reluquer et qui l'a suivi jusqu'aux chiottes pour de demander son numéro. elle a payé un coup à boire dans le wagon bar et. et c'est tout. il s'est rien passé de plus. elle était totalement banale et perdue à la fois, carrément égarée. mais déjà moins paumé que lui. il aurait embrassé un clochard tellement il avait l'impression d'avoir vécu à des millénaires de ce qui se passait vraiment dehors. y avait. tellement de gens. heureux, normaux, ils avaient tous l'air de prendre leurs pieds devant les paysages qui défilaient, les villes qu'on a traversé. la mère s’appelait aurélie et elle arrêtait pas de parler d'architecture. elle a parlé de florence aussi et il a sourit. la france, nice, lille, la bretagne, paris, la tour eiffel. et il songeait à ce qu'il allait faire maintenant, où il allait aller, s'il devra faire la manche, où s'il trouvera un toit. s'il fera le trottoir, va savoir. mais tant que ça l'éloigne d'avant bah. bah c'est mieux comme ça. et ses yeux se sont fermés d'eux mêmes. il s'est mit à dormir. enfin.
1 ☾ le tabac du coin est content qu'il existe, paraît qu'il a doublé son chiffre d'affaire depuis que le flic a emménagé et si seulement c'était le budget paris sportif, journal et film porno mais, non, otto, il s'est dit que dévaliser les malboros c'était la meilleure solution pour passer le temps au bureau. 2 ☾ il a pas le droit mais il a une arme chez lui, mais ceux qui le savent peuvent pas témoigner depuis qu'ils ont fait un séjour chez le fossoyeur pour s'expliquer sur leur découverte. 3 ☾ il ment sur son identité et ses papiers sont falsifiés, la seule chose de vraie c'est son prénom et sa sale gueule qu'il a pas passé sous le bistouris. et d'ailleurs de sa vie on sait jamais grand chose vu qu'il parle jamais de lui. 4 ☾ avant d'habiter en corse il s'est égaré dans paris, il a bossé comme serveur pour un patron qu'il a sorti de la merde mais il s'est vite rendu compte que c'était un peu cher la vie là-bas, alors dès qu'il a amassé un peu de fric il s'est barré. 5 ☾ . 6 ☾ un point ici. 7 ☾ un point ici. 8 ☾ un point ici. 9 ☾ un point ici. 10 ☾ un point ici.
derrière l'écran TOI, LÀ PSEUDO/PRÉNOM ☾ moi j'm'appelle emeline, salut. PRÉSENCE ☾ j'passe tous les jours, rp ça va dépendre. T'AIMES QUOI TOI DANS LA VIE ? ☾ les licornes et leurs jolies cornes, les bouquins neufs parce que je suis capitaliste et les fourchettes. DÉCOUVERT LE FORUM GRÂCE À ☾ l'autre moche. JE PENSE QUE ☾ je vais prendre le pouvoir et faire de ce coin ma maison pls. UN DERNIER MOT ? ☾ réponde d) la réponse d. Avalon Bartolozzi-Chamberry - Josef Bartolozi Je me suis retrouvé en face de mes rêves, les pieds au mur et le coeur au bord des lèvres, spectateur de leur chute en cendres d'étoiles. ce n'était plus des étoiles mais des cendres.
Dernière édition par Red. le Ven 21 Avr - 16:41, édité 8 fois | |
| | | eos
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| Sujet: Re: god Lun 17 Avr - 17:22 | |
| il est parti littéralement. il a prit ses clics et ses clac et je il s'est cassé. sans se retourner. à moitié conquérant à moitié voleur. il balancé un vieux sac à l'arrière de la caisse et appuyé sur l'accélérateur. sans dire au revoir. sans rien dire. pas de coucou, pas de mouchoirs, pas d'adresse, pas de numéro. et puis franchement qu'est-ce qu'il aurait pu rajouter ? et de toute façon il sait pas encore où il va aller. c'est pas comme-ci quelqu'un l'aurait écouté de toute façon. ils étaient tous trop préoccupés par leurs petites affaires et puis lui, il était là, à coté et. qu'est-ce qu'il aurait pu dire de plus qu'il a pas déjà dit avant ? pour se prendre un petit rire sarcastique et sentir un truc qui pointe dans la colonne, dans le genre frisson métallique qui laisse du plomb dans la chair. putain. il est monté dans sa bagnole, et il a roulé toute la nuit jusqu'à milan, il s'est garé sur le parking d'un fast-food à coté de la gare et laissé les clefs à l'intérieur de la caisse. parce que de toute façon, il s'en va. il joue la fille de l'air. il est monté dans le premier tgv pour paris. avec des sueurs froides en montrant les papiers, dans le doute. peur que ce soit des faux, qu'on lui demande de rester. parce que quand il a décidé qu'il devait s'en aller, c'était pour de bon. il s'est assit à la place numérotée et un truc est arrivé. il a prit une grande inspiration et il s'est rendu compte qu'il pouvait encore respirer et plus fou, il était vivant et libre. et c'était quelque chose de taré, qui l'a fait planer pendant des heures, qui l'a fait bander pendant des jours à s'en souvenir. y avait cette mère à coté de lui qui essayait de calmer ses gosses et cette fille qui arrêtait pas de le reluquer et qui l'a suivi jusqu'aux chiottes pour de demander son numéro. elle a payé un coup à boire dans le wagon bar et. et c'est tout. il s'est rien passé de plus. elle était totalement banale et perdue à la fois, carrément égarée. mais déjà moins paumé que lui. il aurait embrassé un clochard tellement il avait l'impression d'avoir vécu à des millénaires de ce qui se passait vraiment dehors. y avait. tellement de gens. heureux, normaux, ils avaient tous l'air de prendre leurs pieds devant les paysages qui défilaient, les villes qu'on a traversé. la mère s’appelait aurélie et elle arrêtait pas de parler d'architecture. elle a parlé de florence aussi et il a sourit. la france, nice, lille, la bretagne, paris, la tour eiffel. et il songeait à ce qu'il allait faire maintenant, où il allait aller, s'il devra faire la manche, où s'il trouvera un toit. s'il fera le trottoir, va savoir. mais tant que ça l'éloigne d'avant bah. bah c'est mieux comme ça. et ses yeux se sont fermés d'eux mêmes. il s'est mit à dormir. enfin.
elle a plissé les yeux. froncés ses sourcils. elle a ouvert la bouche pour dire quelque chose mais a préféré faire la grenouille et fermer sa gueule. tant mieux. c'est pas qu'il aime pas les vielles qui radotent mais quand elles commencent on peut plus les arrêter. - on se connait ? celle là par contre, on lui avait jamais faite. - avec ou sans sucre le café du coup ? - sucré s'il vous plaît désolé je vous ai confondu avec quelqu'un. c'est pas le meilleur compliment qu'on lui ai fait, s'il commence à ressemble au pépé d'une vielle ça va pas le faire. mais il a quand même servit son café sans renverser. parce que mine de rien il a besoin de thune. c'est vraiment de la merde de bosser à paris et il sait même plus comment il a décroché ce job déjà. ah ouais, un type a voulu braquer la caisse pendant qu'il demandait au patron un whisky et il lui a accidentellement tiré dans la cervelle pour défendre le gars. mais par accident, il l'a désarmé et l'autre avait un couteau. il a pas réfléchi, il a fait ça toute sa vie. bang. de sang-froid, dans les yeux. sans remords. du coup le patron l'a embauché parce qu'il a flippé sa race. et il cherchait un type pour s'assurer que y a pas de casseurs la nuit. mais il a surtout flippé sa race. un accident ça arrive vite c'est tout. - vous me rappelez mon ex-mari en fait. super. les histoires de coeurs c'pas son domaine. généralement ses ex-petites amies elles finissent dans des cercueils. - ah. je suis désolée, vous l'aimez encore ? - j'suis trop vielle pour ces conneries. - ah. y a eu un gros blanc et comme y avait personne d'autre à servir il s'est assis en face d'elle. - et il était comment votre mari ? que je sache si je dois me sentir vexé ou flatté. elle a sourit comme un gosse devant le père noël. - c'était un bon gars, une pointe, un vrai dandy. comme on en fait plus. une vraie racaille. - ah. il est devenu quoi ? il est parti voir ailleurs ? - non c'est moi qui suis partie, j'ai prit peur et je suis retournée chez ma mère. - je suis désolé pour vous. bon j'vais retourner bosser, madame ? - avalon. avalon bartolozzi. PLOT TWIST DANS TA GUEULE.
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| | | eos
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| Sujet: Re: god Ven 21 Avr - 20:47 | |
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pseudo citation
nom ☾ vol à l'arraché, subtilisé à sa mère sans lui demander son avis, il arbore delahaye comme-ci c'était encore le sien, mensonge éhonté d'un grand gamin, c'est son passeport pour la nouvelle vie qui lui donne une air de frenchie bourgeois et trahi les origines nobles. prénom ☾la clameur des tambours de guerre qui claque encore dans sa poitrine comme le sang à ses tempes, vestige du temps perdu et oublié qui se dresse dans l'horizon, il l'a entendu sous toutes les coutures otto, des voix de pleureuses aux canons des revolvers.. âge ☾ en pleine crise de quarantaine, affranchit qui se croit tout permit, il se méprend à rêver d'une vie de famille rangée et d'un gosse dans une villa familiale aux bras d'un quelqu'un pour remplacer le café-clope auquel il est marié. métier ☾ flic, bosse pour la police judiciaire, il remplit les papiers et appelle les bureaux plus haut quand ça devient chaud, pas plus utile qu'un indic derrière son bureau, plus abonné à la paperasse qu'à emmener les gars derrière les barreaux. Du moins, jusqu'à ce que le rideau tombe et que la nuit devienne son exutoire. origines ☾ franco-italienne, il s'arrache de florence, jette le costume à la mer, enterre les vestiges d'avant et prétend qu'il vit d'ici, que tout ce temps il était juste parti s'occuper de sa maman, qu'il connait pas d'autres rivages que là où il a échoué. à porto-vecchio depuis ☾ quatre ans en réalité, arrivé de paris par le premier avion, il a débarqué du jour au lendemain sans valise ni rien, juste assez pour tout reconstruire pour se faire oublier, dans sa poche les faux papiers, il s'est égaré à porto-vecchio pour pas attirer les regards, quatre ans qu'il prétend. situation émotionnelle ☾ grand amoureux de l'amour qui se contente du vide et du silence, ça se compte sur les doigts des mains et des pieds les conquêtes échouées, celles et ceux qui sont partis et ceux qui y ont laissé la vie. orientation sexuelle ☾ il a lâché l'affaire parce qu'il sait pas y faire, arrêté de se poser des questions de chercher, il met ce qu'il trouve dans ses draps et il s'attache surtout quand il faut pas, que ce soit des gros bras ou une nana qui s'enfuira. situation financière ☾ ni trop riche ni trop crevard, l'argent n'a jamais fait son bonheur même quand il pouvait se baigner dedans, tant qu'il peut encore se payer sa cartouche à la fin du mois il se prend pour le roi du monde et se fait pas regardant. traits de caractère ☾ désabusé, colérique, froid, violent, romantique, diplomate, défaitiste, instable, altruiste, fier, opportuniste, franc. maintheme ☾ TOOL — Sober. avatar ☾ cillian bae murphy .
karma loi de mon univers
t'y crois ? ☾oui, non, bof, ça dépend des jours, genre, de la chaleur, des mouches, de l'alignement des planètes, de ce que je tu veux. c'est sur qu'un ticket gagnant ça va être une cadeau du ciel, le rayon de soleil de la journée même s'il pleut à en chier des piscines, mais quand un pauvre abruti va rayer sa caisse ça invoque monsieur pas de chance et le karma - puis s'il pouvait aller se faire foutre au passage ce serait cadeau. quand rien ne va, ça, il y croit, par contre quand un truc plutôt positif lui arrive c'est juste un coup de hasard ou le karma qui s'est trompé de personne et il va surement payer pour ça. ça arrive qu'il mette ça sur le dos du petit jésus, de temps en temps, mais il laisse tranquille satan. échelle des emmerdes ☾c'est un trou c'est un gouffre c'est une abîme, dans les emmerdes jusqu'au cou, mais avec le sourire s'il vous plaît. c'est pas l'argent qui lui fait défaut, lui il s'en fous de la thune et il manque pas de boulot - au contraire. de toute façon c'est pas comme-ci il était famille, jusque là on fait un sens faute, potable, sans plus. là où ça coince sévère par contre, c'est en amour, lui, son astro, il dit vraiment mais alors vraiment de la merde. c'est le genre de coeur d'artichaut à qui il arrive toutes les merdes possibles et inimaginables, entre les petites copines qui se font accidentellement flinguées ou ceux qui l'ont laissé en plan comme un gros con du jour en lendemain sans aucun prétexte, sans rien emporter, juste comme ça pouf disparu, comme par magie, à se demander s'il a pas rêvé cinq minutes. mais même en se pinçant ça fait pas disparaître les déceptions et la lassitude et cette rengaine encore et encore, à en devenir aimable comme une porte de banque. non il rêve pas, il a un soucis avec le karma. groupe ☾ bris'mirroir.
Dernière édition par Red. le Dim 23 Avr - 17:40, édité 1 fois | |
| | | eos
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| Sujet: Re: god Dim 23 Avr - 17:23 | |
| titre au choix citation au choix.
il enfile son costume propre, ça sort tout juste du pressing, ça sent encore la lessive, c'est doux et ça donne l'impression qu'il y a de la vie. quelqu'un pour laver le linge quand il rentre, quelqu'un qui prend le temps de l'étendre, qui le repasse et égare un peu de parfum dessus avant de le plier dans son armoire vide. un petit commentaire sur sa face qui mériterait un petit coup de retouche maquillage pour cacher les rides creusées par les cernes, le manque de sommeil, l'angoisse, l’épuisement et un peu trop d'alcool dans le sang, les coups qu'il reçoit et ceux qu'ils s'infligent. c'est sur, ça aurait plus de gueule que le véritable spectacle, la planque désincarnée, fade, moderne, sans goût, même pas un tableau pour redonner un peu de chaleur, un peu de couleur. c'est juste gris et déprimant. et puis ça tourne, le réveil qui sonne, ça y est, tout s'allume, les projecteurs se braquent sur sa route, le décor s'anime, tout reprend vie dès qu'il met un pas dehors, tout prend sens, tout suit le scénario à la lettre, remplit scrupuleusement son rôle. tout ce qu'il a à faire, c'est tenir le sien, marcher jusqu'à son lieu de travail à pied parce qu'il est plus à l'aise comme ça et puis ça oxygène, ça réveille, ça sort des brumes opaques de la nuit et de la fumée de cigarette. puis il va s’asseoir sur son bureau et attendre. que quelque chose se passe, que quelqu'un demande de l'aide, que quelqu'un le trouve, qu'un dossier s'aligne sur la pile qui patiente depuis des semaines, que l'écran d'ordinateur s'allume dans le ronronnement des circuits. que quelqu'un pointe une arme devant lui même. il va juste rester là paisiblement et vivre, c'est tout ce qu'on lui demande de faire, c'est tout ce qu'il a toujours voulu. fuir l’adrénaline constante, l'insécurité, la mort, le froid, les coups, la mort, le sang, les cris, sa vie. ses mains vont se crisper sur le fauteuil et l'enfer va commencer. l'ennui, le malaise, la culpabilité, l'impression que chaque cicatrice est en train de s'ouvrir et de mourir sur place. jusqu'à la nuit tombée où il pourra enfin respirer. clap de fin. final cut. retour aux ombres et aux ténèbres monstre sous le lit des gosses. y a le masque qui tombe, le maquillage qui coule, l'auréole qui dégringole et les petites cornes qui pointe. tout qui revient dans un flashback, le souvenir du père alcoolique, le souvenir de la première arme, de la première mort, des premiers pas sur le terrain jusqu'à la grandeur. la chute. cinq-cent kilomètres qui séparent du chaos. et il y a cru, pouvoir y échapper, faire table rase, se blanchir les mains. c'était du vent ça. des belles illusions, des belles paroles, une belle connerie oui.
sauf que non, ce n'est pas ça qu'il voulait. à vrai dire, y a plus grand chose qu'il désire encore si ce n'est fermer les yeux et se laisser aller dans les bras de n'importe qui, n'importe toi, quelque chose de rassurant, quelque chose qui va l'éloigner des fantômes qui reviennent hanter, quelque chose qui va donner du sens à son petit train de vie. boulot, dodo, boulot, dodo.
derrière l'écran toi, là
pseudo/prénom ☾ t'es qui toi ? présence ☾ ici. t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ ici. découvert le forum grâce à ☾ ici. je pense que ☾ ici. un dernier mot ? ☾ ici.
Dernière édition par Red. le Lun 24 Avr - 18:05, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: god Dim 23 Avr - 18:46 | |
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S O F U C K I N G C L O S E
† He'll look around the room He won't tell you his plan He's got a rolled cigarette Hanging out his mouth >
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