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 ANSHAR ELKABETZ

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eos
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eos


Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2015

ANSHAR ELKABETZ Empty
MessageSujet: ANSHAR ELKABETZ   ANSHAR ELKABETZ Icon_minitimeMar 16 Avr - 19:48

Le poids d'un héritage qui pèse sur ses épaules, devoir auquel il se refuse, famille au sein de laquelle il ne trouve pas sa place malgré toutes ses tentatives. Elkabetz, une sentence irrévocable, il a toujours trouvé son propre nom tranchant et froid comme la pierre. Diamant de pureté sorcière taillé plus pointu qu'un poignard pour lacérer son coeur trop grand. PRÉNOM : La tradition familiale s'est passé de lui. Si ses frères et soeurs ont des prénoms tout droit venu des étoiles, Anshar garde les pieds sur Terre, mord la poussière. Il tient son prénom d'une divinité mésopotamienne, initiative de son père, identité qu'il porte avec fierté. Anshar est né pour faire plier les hommes sous sa volonté. NAISSANCE, NATIONALITÉ & ÂGE : De nationalité britannique et aux origines aussi diverses qu'inattendue, véritable brassage de civilisations dont il est le curieux mélange. Dans son sang coule un héritage palestinien, bulgare et français. Enfant du monde à qui on a tenté de faire croire qu'il ne fallait pas aimer tous ses citoyens, gardé dans une cage dorée, Anshar est un enfant modèle depuis trente-deux ans, à essayer de s'élever au rang de ses aînés et échouant à toutes ses tentatives. Il est né un quinze-mai. sous le signe de taureau, bête à corne dont il n'est pas bon d'attiser la colère. ASCENDANCE : Le sang est pur et c'est avec fierté qu'il s'en vante, qu'il l'aime et le chérit comme une chose précieuse, comme s'il s'agissait d'or dans ses veines ; attitude adoptée grâce à son éducation stricte qui ne lui a jamais laissé entrevoir d'autres alternatives. Les contes sont différents de la réalité et s'il est fier de faire partie de cette élite sorcière dont l'héritage n'a pas été tarit, il ne saurait mépriser ceux qui sont tombés pour inférieur à eux avec autant de verbe que son nom le voudrait. Témoin et victime du charme exotique de la mixité. SCOLARITÉ : Son rêve le plus fou était d'arpenter les couloirs de Poudlard, s’asseoir lors de la cérémonie de répartition et se laisser attribuer une maison qui aura été sa nouvelle famille, une famille qui l'aurait peut-être aimé plus justement ce qu'elle qui l'a inondé d'un amour sonnant tristement faux. L'idée est folle, honteuse. Comme tous les Elkabetz avant lui, Anshar a connu la forteresse de Durmstrang et sa pureté rigide. Colosse de pierre dans lequel il a grandit, au son des tambours et de ses propres pas faisant écho sur des pavés sombres, du ton autoritaire de ses professeurs. Résonnent encore quelque part dans son âme les couloirs interminables d'un monstre au coeur noir, comme-ci une moitié de lui était resté là-bas. OCCUPATION ACTUELLE : Les rêves furent nombreux, les idées ne manquèrent pas mais le regard de ses parents a toujours trop compté pour lui. Pas assez courageux pour continuer sa carrière de quiddtich, son père lui a rit au nez le jour où Anshar lui a avoué vouloir faire comme lui : explorer. Le garçon s'est résigné, déterminé à ne pas décevoir ses proches, à être celui dont ils avaient besoin puisqu'il leur devait tout. Il a suivi ses frères et soeurs dans l’extrémisme, toujours porté par un vent de justice. Malgré des tests physiques qu'il a bien failli rater, Anshar s'est vu intégrer la police magique. Après des années de bons et loyaux services, on l'a gentiment invité à rejoindre la Milice. Offre sur laquelle il s'est jeté comme un charognard sur une carcasse, avide de liberté et d'ambition. Instructeur auprès des jeunes recrues, esprits malléables à qui il inculque les basses du'ne dictature. Sa face cachée, arbitraire n'aura pas mit longtemps avant de le frustrer, milicien officiant sa propre justice dans l'ombre, serrant la main de démons mineurs pour dénicher les extrémistes qui sèment la pagaille. Double voir triple jeu, Anshar joue avec les flammes d'un brasier.STATUT MATRIMONIAL : La pire forme de trahison possible. C'est dans l'ombre qu'Anshar s'est marié avec Carol, sans cérémonie. Seulement le vœux d'une loyauté infaillible et l'alliance de leurs âmes. Son entourage est encore persuadé qu'il s'agit d'une jeune et jolie française qui lui fera une merveilleuse descendance et lui demandant sans cesse leurs des repas de familles quand ils verront le bout de son nez. Il n'a jamais eu le coeur suffisamment accroché pour les contredire. La vérité est moins belle que cela. L'Elkabetz s'est entiché d'un moldu qu'il aime passionnément depuis de nombreuses années. S'il n'a pas été tout de suite évident pour lui d'accepter son attirance pour un non-magique faisant partie de l'Alliance, qui plus est, il ne nie plus ses sentiments aujourd'hui. Séparés pour les récents événements et par leurs opinions politiques, il préfère penser qu'il vit maintenant en sécurité et que les choses sont mieux ainsi, faisant taire le manque qui dévore sa poitrine et cette haine grandissante pour ce monde qui veut les séparer, incapable de passer à autre chose même s'il s'agirait de la plus logique des options. L'époux a remit tout son monde en question et Anshar a encore besoin de l'entendre contredire ses idées arriérées. INVENTAIRE : Un briquet dans sa poche gauche intérieure, sa baguette dans la droite prête à être dégainée. Aussi rigide et fidèle que lui, du bois de tilleul argenté et une plume de phénix la composent.ALLÉGEANCE : Comme tous les membres de sa famille, Anshar s'est retrouvé embrigadé dans la Renaissance du Phénix. Lui même convaincu que seul un Londres sorcier peut subsister et que le secret magique n'aurait jamais du être levé, ses rêves vont a delà. Il rêve d'un continent sorcier, d'un monde rien qu'à eux où ils ne causeraient plus de tort et où ils ne souffriraient plus de la méfiance des hommes. Rêves utopiques, le sorcier est loin d'être aussi extrême dans ses idées qu'il le prétend : bienveillant envers les né-moldus et les non-magiques, trop droit et juste pour nourrir une haine profonde. A crier sous tous les toits qu'il voudrait purger le pays de tous les moldus pour leur propre bien, pourtant lié à l'un d'entre eux par le lien le plus sacré qui soit. PARTICULARITÉS : Face aux nombreux mystères cadenassés de ce monde, Anshar est la clé forçant son passage à travers l'esprit. Légilimancie qu'il a mit des années à maîtriser à la perfection, argument pour se vendre auprès de la milice, pour se rendre utile. Devenir une arme malgré la fragilité de son corps. Il a malin plaisir à manipuler les nouvelles recrues pour les convaincre du bien fondé d'un organisme auquel lui même peine à croire. Une manière de se rassurer quand la loyauté lui échappe. AVATAR : eilyam.

CHOSES À SAVOIR :Génie étouffé, des idées qui fusent par millier. Anshar est un esprit logique, scientifique, modelé pour être un homme d'action. Anshar est un meilleur enquêteur et formateur qu'homme de terrain, pragmatique et organisé. Chez lui, tout est ordonné, les livres rangés par couleur, par ordre alphabétique. Ordre quasi militaire, il s'est plié sans problème aux exigences de son milieu. On l'y a plongé de force et il s'y est révélé. Parfait soldat, pendu aux textes de lois, à suivre aveuglément les règles de ce monde. Il reproduit toujours les recettes à la lettre, strict jusque dans son quotidien. Un univers de droiture lui va bien au teint, à la seule différence qu'il ne soigne pas des gens mais en blesse plus. ++ Anshar n'est pas fort, il est plutôt chétif même, souffrant d'un corps qui ne veut pas se plier à ses exigences. Mais il sait se battre, maîtrise impeccable de ces mots magiques qui font toute sa nature. Sa baguette lui est sacrée. Autant que ses livres. Un début de formation en médicomagie lui permettent d'apporter ses soins de premiers secours. ++ Le sorcier apprécie toujours la lecture, bien qu'il lise de moins en moins d'histoires, préférant les thèses de médecins, même moldus - il cache juste les document dans une boite - l'imaginaire n'a plus beaucoup de place. ++ Pilier de bar. Jouer avec lui est une mauvaise idée, Anshar est habitué à consommer des alcools forts qui n'ont plus d'effet sur lui avec le temps. Il aime se rendre dans les pubs pour écouter ce qui s'y raconte. Les oreilles toujours tendues pour épier les conversations qui ne le concernent pas. ++ Fasciné par la technologie moldue, il possède une étagère où repose des objets appartenant aux derniers siècles, parfois plus récent. Il apprend à réparer, à réutiliser, il se détend en essayant de comprendre leur fonctionne comme-ci il résolvait un puzzle de la plus haute importance. Passions qui laissent perplexe parfois.

keywords : Logique, pragmatisme, diplomatie, volontariat, justice, loyauté, fidélité, sang-froid, courage, dévotion, racisme, terrestre, pratique, espoir, amour, pouvoir, manipulation, froideur, insensible, naïveté, tiraillé.



blood.

Pendant les premières années de sa vie, Anshar était profondément amoureux des histoires de son père. Il réclamait toujours une nouvelle histoire après qu'e celui-ci ait fini celle qu'il venait de conter, piaillant comme un oisillon qui réclame sa becquée. « Encore père s'il vous plaît. » Les yeux pleins d'étoiles et des mots bien trop compliqués pour un gamin de son âge ;on lui a apprit tôt à respecter ses aînés. Alors, son père continuait, jusqu'à ce que ses paupières deviennent lourdes et qu'il perde contact avec la réalité, rêvant de tous les paysages qu'on lui décrivait avec tant de dévotion. Rêvant des Ovadhyah se transformant en vils serpents. Il aurait pu passer toutes ses nuit ainsi, bercé par la voix de son père, à l'écouter parler de toutes ces vies qu'il a vécu et cette magie qu'il a vu de ses propres yeux. Anshar est tombé amoureux de la magie grâce à lui, si elle a toujours fait partie de lui, la voir vivre à travers les mots à fait naître en lui cette envie de lui dédier sa vie. Alors, toute son enfance, Anshar a été un véritable Elkabetz, enfant modèle et dévoué, suspendu aux lèvres de ses parents et persuadé que tout ce qui sortait de leur bouche était la pure vérité. Parce qu'ils n'avaient pas de raison de mentir et qu'il n'existait pas encore de son mensonge dans son petit monde, seulement une vérité absolue. Gamin à la langue pendue, prêt à vendre ses frères et sœurs pour que ses parents le regardent avec toute l'attention qu'il méritait. Il voulait être leur soldat préféré, il voulait être celui qui se glisserait dans la valise de Pavel s'il devait repartir, il voulait courir sur le sable, sur les dunes et se perdre dans des oasis. Anshar a rêvé d'un monde qui n'existait pas, persuadé qu'il y mettrait un pied. Il a attendu des années, attendu jusqu'à ne plus avoir de patience.
Jusqu'à ce qu'il ne soit plus un enfant et qu'il comprenne que les histoires ne sont que des histoires. Peu importe qu'elles soient si proches de la réalité, elle ne sont que le point d'une personne, un échantillon de ses opinions personnelles, enrobés dans de jolis mots et couronné d'un joli ruban pour que la pilule soient meilleure à avaler. Il a lui été de plus en plus difficile de croire que les contes de ses parents relataient une vérité absolue. Les choses auraient pu rester ainsi.

Puis, il y a eu Dabih.

Les questions incessantes qu'il ne pouvait s'empêcher de poser. Anshar a remarqué tôt que son frère n'était pas comme lui, sans avoir pour autant éprouvé d'antipathie à son égard. Il s'agit de son frère, de son sang, comme Pavel, comme Volans, comme n'importe lequel d'entre eux. « Pourquoi ne puis-je plus aller parler librement avec Dabih, cela m'échappe, mère. » Regard gêné et peiné d'une mère qui essuie une assiette déjà propre et séchée. Un soupir. Elle lui parle comme si il avait toujours dix ans, parfois il se demande si elle voit le grandir, devenir un homme. Si elle ne s'arrête pas sur ses boucles folles qui volent devant ses yeux. Elle ne prête pas assez attention à sa voix qui devienne plus grave, à la détermination qui brûle dans ses yeux, des étoiles, des soleils. « On en a déjà parlé. » Ce n'est pas une excuse suffisante pour Anshar. Ce n'est pas recevable. « Je trouve cette mesure excessivement radicale et- » « Ton n'avis n'est pas requis dans cette situation, Anshar. La décision a été prise et n'est pas discutable. Si tu veux bien retourner à tes occupations maintenant et ne plus évoquer ce sujet, je t'en prie. » La bouche ouverte mais aucun son n'en sort. Anshar rage. Il n'aime pas quand elle prononce son prénom de la sorte. Il n'aime pas perdre face à elle, mais il n'aime pas le conflit.

Un jour, Volans monte au grenier, Anshar l'intercepte alors qu'il dit se rendre dans le bureau de leur père pour discuter de quelque chose d'important avec lui concernant son avenir. Leurs regards se croisent, une hésitation. Et Anshar continue ce qu'il était en train de faire, après un hochement de tête en direction de son frère.
Un mensonge.
Une rébellion.
Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu'à ce qu'un jour ils se fassent prendre.

bones.

Le visage est aussi froid que la neige dehors qui continue de tomber. Il lui arrive de se perdre dans les immenses couloirs, dans ce labyrinthe de pierres noires et grises et d'observer ce paysage. Il espère toujours y voir quelque chose d'autre qu'un monde pour qui le temps s'est arrêté. Ce n'est pas le monde dont lui a parlé son père, mais c'est la perfection dont il a besoin. Apparemment. Il n'en est plus si sûr, mais ce n'est pas comme-ci son avis comptait. On lui a fait comprendre suffisamment de fois qu'il n'était pas capable de faire les bons choix. Il écoute trop son coeur et pas suffisamment la logique, qui voudrait qu'il se sente reconnaissant d'avoir la meilleur éducation possible, loin de tous ces gens. Ces moldus. C'est Ovadhyah. Pourtant, il exècre ce palais. Il s'y ennuie, il a dévoré la moitié de la bibliothèque mais il ne trouve pas de centre d'intêret.
Ils disent qu'il est trop faible pour la quidditch. Ce n'est pas vrai.

Il sait voler. Il est doué, il peut aller très vite, trop vite. La dernière fois que Volans est monté sur son balais, il est tombé. Même si c'était il y a longtemps maintenant. Tout lui paraît lointain. Il perd la notion du temps ici. Il évite ses frères et soeurs comme la peste quand ils sont ici. Ici, il n'est qu'un intello qui décrochera un diplôme et ira s'engager dans une cause plus importante qu'un sport qui accepte des joueurs impurs.
On lui a fait comprendre. Pavel l'a sous entendu et c'était suffisant.

Anshar est assis au premier rang, devant le professeur, passionné parce qu'on lui raconte. Il est l'un de mes meilleurs - si ce n'est le meilleur- de sa classe en sortilèges. Personne n'aime l'affronter en duel, il frappe fort et avec précision. Il compense son manque de vitesse par une violence qui en étonne plus d'un. Il s'entend mieux avec ses professeurs qui sont fiers de lui qu'avec ses camarades qui le jalousent. Il n'a pas l'intention de faire des efforts quoi qu'il en soit. Il n'est ici que pour s'asseoir sur une chaise et remplir des lignes d'encre pour bâtir son avenir. Il rêve d'avoir un métier qui lui demande de rester dans son coin, qui saurait satisfaire sa curiosité. Son professeur de sortilège est la seul personne qu'il pourrait appeler "ami" en dehors de quelques élèves qui apprécient sa compagnie, en dépit de ses discours alambiqués. Anshar si fermé. Anshar si persuadé dans sa supériorité. Il ne sait pas ce qu'il admire le plus chez l'homme, ses mots ou son esprit. Il brille dans ce monde obscur qui l’accueille. Il lui arrive de plus en plus de rester après les cours pour discuter. Ils parlent de choses et d'autres. Parfois de sujets vains. Ils gaspillent de la salive pour des choses qui n'en valent pas la peine, c'est ce que dirait Pavel. Ils ne sont pas là pour ça, mais il le font. C'est leur secret. Et pour le sorcier, c'est son échappatoire.
Sur le bureau de l'homme, toujours une branche de lilas qui lui rappelle le printemps, les champs, chez lui.
Un jour, Anshar évoque Dabih, son absence, le secret. Dabih qui est son frère et qu'il aime inconditionnellement, puisqu'il aime sa famille par définition. Élevé pour être ainsi, leur être dévoué malgré les mensonges "pour leur bien". « Parfois, j'ai le désir d'être dans sa tête, de pouvoir savoir comment l'aider et lui rappeler qui il est. » L'homme le regarde avec curiosité. Il se gratte la barbe et sourit. « Il y a un moyen.
Il y a un moyen.
Anshar a quinze ans quand il apprend pour la première fois parler de Légilimancie dans la bouche de la quelqu'un et pas seulement sur des papiers. A son âge, il n'a pas conscience de tout ce qu'il pourrait en faire. Il ne s'imagine pas faire plier des hommes pour les avoir à ses ordres, il ne se voit pas extirper des souvenirs, des informations. Il s'imagine qu'ils pourraient en faire quelque chose de bien. Si on pouvait semer du bonheur dans l'esprit des gens, à la place du trouble. Il ne sait pas encore que les hommes comme les sorciers succombent plus facile à la noirceur, il est toujours plus facile d'être triste que d'être heureux. La bonheur demande parfois de s'abandonner. Et au départ, il n'y arrive pas. Il n'arrive à rien, dans son propre esprit toutes les pensées se confondent et il n'arrive pas à se concentrer. On lui dit qu'il est trop dissipé.
Il échoue et il n'aime pas. Il recommence et échoue encore et s'énerve.
Le douzième essai, il arrive quelque chose cependant. Il envoie valser le vase de lilas qui se brise sur le sol, suite à une tentative ratée. Il s'entend hurler et l'homme en face de l'homme reste immobile. Le silence retombe. « C'est bon, tu es calmé ? » Il l'est. Il regarde le verre brisé et pense qu'au fond de lui, il avait depuis longtemps envie de briser quelque chose. De faire du mal. Il ne sait pas d'où lui vient cette colère et ce stress. Mais il prend une grande inspiration et s'autorise à échouer. « Légilimens ! »
La pluie.
Un regard.
Le tonnerre.

Quelques années plus tard, les papiers s'entassent sur son bureau. Il a commencé des études de médicomagie. Londres l'accueille maintenant, il a préféré rester près de la famille, malgré le regard désapprobateur de ses parents quand il évoque que certains de ses fréquentations n'ont pas des familles respectables. Si Anshar ne peut s'empêcher d'être gêné et de se sentir mal à l'aise à coté de ces personnes, il n'a aucune raison de s'en séparer définitivement. Il souhaite se lancer dans la psychomagie, c'est la seule chose importante à ses yeux, peu importe qui sont ses patients. Une thèse sur l'utiliser de la légilimancie pour traiter les syndromes post-traumatiques par l'utilisation de la mémoire s'écrit jour après jour. Quand Pavel rentre dans sa chambre, l'air grave et les mains nouées derrière lui, il tape le document sur son ordinateur. Objet honteux dont il ne peut se séparer, nécessaire pour ses études, mais qui fait grincer des dents. Pavel le fixe avec autant de haine que s'il était humain, moldu et venait d'insulter sa famille. Ou les menacer. Il n'y a pas sa mère. L'inquiétude prend place à la curiosité, Anshar craint ce qu'on a à lui dire.
« Ta mère et moi avons longuement étudié ta situation et sommes arrivés à la conclusion que les dernières décisions que tu as prise concernant tes études ne sont pas la plus... judicieuses. » Son sang ne fait qu'un tour. Et se glace dans ses veines. Frissons et sueur se mêlent, désagréable sensation que son monde s'écroule une seconde fois. Comme quand on lui a fait comprendre qu'il ne serait pas un grand sportif à cause d'un système immunitaire défaillant. « Aussi louable soit la cause pour laquelle tu te dévoues, nous pensons que tu n'as pas suffisamment songé aux conséquences que ton engagement va entraîner. » Il fait une pause et s'assoit sur la lit d'Anshar, comme lorsqu'il était enfant. Pour lui raconter des histoires. Toujours des histoires.
Comme-ci Pavel voulait écrire l'histoire de son propre fils, que quelqu'un était en train de décider pour Anshar de la suite des choses et l'arracher à ses rêves pour un retournement scénaristique, servant à une cause plus grande. « Tu sais que j'ai des relations, Anshar, je peux t'aider. Je suis prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour toi, si tu prend nos considérations en compte. » Sa famille, ou son rêve.

Sa famille.

Anshar a vingt-deux ans quand Pavel s'assure qu'il puisse rentrer dans la police magique, appuyant avec insistance son dossier auprès de ses supérieurs et trichant légèrement sur ses bilans médicaux. (Ce n'est pas un mensonge, juste une réalité déformée, arrangée.) Le sorcier réalise tous les tests avec brio et montre d'incroyables facultés pour retenir toutes les lois et les faire appliquer. Ses dons avec la magie motivent ses instructeurs à l'accepter dans leurs rangs.
Il ne s'imaginait pas servir dix ans plus tard un intérêt si éloigné de la justice pour laquelle il s'était passionné.

soul.

Il aime Londres, on y trouve de tout. Il rentre parfois dans des boutiques qui n'ont pas d'autres fonctions précises que de vendre des objet vieux, usés, inutiles. Il arrive à Anshar d'en récupérer, d'essayer de réparer. Mais il peine. Alors, un jour, quand il passe devant la boutique d'un réparateur, il se décidé à ramener son vieux tourne-disque. La technologie moldue est intéressante, mais dénuée de magie. Le sorcier n'en comprend pas toujours tous les rouages, ces choses si illogiques qui fonctionnent par le biais de procédés si archaïques. Même son téléphone lui semble hors de ce monde. Bien qu'il soit addictif et lui offre toute sorte de divertissement. Il lève la tête de l'écran quand il passe la porte et s'arrête. Figé dans l'entrée. Un homme est en train de réparer quelque chose, un client lui parle. Mais Anshar ne prend même pas la peine de s'attarder sur lui. Il admire cette tignasse blonde, ces yeux bleus qui se lèvent de temps à autre de leur ouvrage. Ces mains habiles.
Le tonnerre. Le sien, de tonnerre. Qui gronde dans son coeur, qui réveille un appétit.
Anshar tombe amoureux de Carol le premier jour. Il apprend à la connaître au bout d'un certains temps, des semaines où il s'égare dans ses locaux, quand le temps libre lui permet. Et pendant trois ans, il oublie ses sentiments comme-ci ils n'avaient pas existé. Les garde précieusement pour lui, un trésor. Carol est tout ce qu'il devrait haïr. Un moldu, tout ce qu'il y a de non-magique. Membre de l'alliance, qui plus est, partisan d'un monde que ses parents voudraient voir sombrer dans les ténèbres. Il en est incapable, n'essaye même pas. L'aura de l'homme est magnétique, il est attiré comme un aimant et apprécie ce sentiment. Ils ont des différents, mais demeurent des frères. Une fraîcheur que Anshar savoure.

Il ne sait pas encore qu'ils s'aiment.

Il le découvre par accident. Dans un accès de colère, un jour où il ne sait pas pourquoi ses sentiments lui échappent. Journée difficile, pression de ses parents qui veulent rencontrer celle qui le tourmente. Lui, plutôt. Mais Anshar ne partage pas Carol avec des monstres comme eux. Sa famille et l'homme de sa vie ne pourront pas s'entendre. Alors, il pénètre son esprit, force les barrières de sa mémoire. Il s'attend à y trouver un tas de choses. Des raisons pour le haîr, pour le laisser tomber. Pour mettre fin à cette amitié de plus en plus dangereuse.
Il ne s'attend pas à s'y voir, à se retrouver face à leurs souvenirs commun. A ressentir son désir comme-ci il était sien.

Ils ne restent pas ensemble longtemps : ils se marient. Sans réfléchir, dans l'urgence. Parce qu'il le faut. Parce que c'est ainsi.
Au delà de la honte.
Au delà de l'erreur monumental qu'il commet.
Parce qu'il est la moitié de son âme, s'il en a toujours une.

Et puis. L'hommage.

Une liste de victime qui ne s'arrête jamais de grossir, de gonfler, d'enfler et à chaque victime qui s'ajoute, un frisson. Pas plus perceptible que l'air. Il s'arrête de respirer chaque fois qu'ils trouvent un autre corps et même s'il ne croit pas, Anshar prie. Il prie pour ne pas tomber sur le corps d'un ami, d'un frère, d'un amant. De son époux. Il au fond de lui la réponse à ses questions, il aime croire qu'il le sentirait si Carol avait quitté ce monde sans lui. Il ne peut s'empêcher de s'inquiéter, derrière sa façade froide et insensible. Il a beau ne pas reconnaître les visages devant lesquels il passe, il ne peut s'empêcher de s'imaginer le visage de l'être aimé sur les cadavres. Ils n'ont même pas eu le temps de se dire au revoir. Il pourrait être partout, il pourrait être ici.
Anshar est le seul à savoir, à être persuadé, qu'il a réussi à s'enfuir d'une manière ou d'une autre. Son mari est intelligent, il n'en doute pas et il souhaite d'être à l'abris. Il a besoin d'y croire.
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