eos
stay high
Messages : 175 Date d'inscription : 02/05/2015
| Sujet: ARETHA BURNETT Mer 17 Avr - 18:45 | |
| PRÉNOM NOM citation citation citation NOM ET PRÉNOM : écrire ici. ÂGE : écrire ici. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici. ORIGINES : écrire ici. OCCUPATION : écrire ici. (le métier et/ou l'occupation illégale du personnage, si présente) STATUT CIVIL : écrire ici. ORIENTATION SEXUELLE : écrire ici. SITUATION FAMILIALE : écrire ici. MORT ET CAPACITÉS : écrire ici. (combien de fois votre ajin est-il mort ? a-t-il déjà vu son IBM ? celui-ci possède-t-il des caractéristiques particulières ?) PARTI : écrire ici. (votre personnage est-il neutre ? appuie-t-il un ou des groupes/mouvements ? ajin déclaré ou non ?) TRAITS DE CARACTÈRE : écrire ici. (au moins dix si sous forme de liste) | CHRONOLOGIE xx/xxxx : un événement marquant dans la vie du personnage. xx/xxxx : un événement marquant dans la vie du personnage. xx/xxxx : un événement marquant dans la vie du personnage. xx/xxxx : un événement marquant dans la vie du personnage. xx/xxxx : un événement marquant dans la vie du personnage. THE FLESH TO THE BONE pseudo : réponse ici. âge : réponse ici. code du règlement : réponse ici. avatar : réponse ici. crédit : réponse ici. |
i. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. ii. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. iii. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. iv. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. v. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. vi. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. vii. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. viii. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. ix. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. x. Un fait, un trait caractère, une anecdote sur le personnage. | |
|
eos
stay high
Messages : 175 Date d'inscription : 02/05/2015
| Sujet: Re: ARETHA BURNETT Mer 17 Avr - 18:45 | |
|
1 _ Enfance
HISTOIRE DE LA FAMILLE
Aretha n'était pas autorisée à dépasser son quartier. On aurait pu croire que c'était à cause des voitures qui circulent à toute vitesse et qui tirent des klaxons comme des coups de feu, ou à cause des trafics en bas du bâtiment, mais ce n'était rien de tout cela. Il n'y avait pas de raison propre, seulement un grognement qui ne lui donnait pas envie d'essayer de négocier. Elle restait perchée sur une chaise à regarder par la fenêtre de leur logement social, l'horizon qui s'étendait à l'infini. Des paysages qu'elle ne pouvait observer que dans des livres d'images. Son grand-père refusait tout simplement qu'elle sorte du cercle très privé de leur communauté, sans que ses parents puissent luter contre son opinion. A cinq ans, elle ne connaissait pas d'autres choses que l'école catholique quelques rues plus loin et la supérette gérée par les voisins, où ils achetaient toutes les provisions. Aretha a grandit bercée par le grésillement non-stop de la télévision devant laquelle son grand-père était avachi, l'odeur épicée des plats que sa mère préparait et les éclats de voix des voisins haut dessus. Et parfois, des cris de sa femme qui hurlait comme un cochon qu'on égorge. Personne ne faisait de commentaire dessus, sauf Mamie quand elle venait rendre visite dans ses beaux habits de ville et au volant de la bagnole rouge pimpante de son mari - qui finissait toujours caillassée par les gamins du rez-de-chaussé. Elle venait chaque mois avec une voiture différente depuis qu'elle s'était remariée avec un type grassouillet qui travaillait à Wall Street et qu'on avait jamais vu en chair et en os. Elle a longtemps pensé qu'elle ne voulait simplement pas faire de peine à Pépé Nero. La raison était autre, mais elle était trop jeune pour comprendre.
Les mêmes familles habitaient l'immeuble depuis des décennies, son grand-père n'avait jamais mit un pied à New York. Dans sa jeunesse, il était engagé dans le Black Panthers Party. Le mouvement avait prit fin un an avant qu'elle ne vienne au monde et la haine de Nero était toujours vive, comme une plaie ouverte. Une haine sans limite vouée à toute personne présentant une couleur de peau différente de la sienne et un mépris profond pour la politique actuelle. Nero semblait ne jamais être satisfait. Ce n'était pas le cas du reste du foyer mais personne n'osait le contredire, alors personne n'osait aller au delà de la barrière, sortir du quartier et affronter le monde extérieure. Ils étaient bien ici, qu'il disait. Aretha s'est estimée bien jusqu'au jour de ses huit ans. Jusqu'au jour où elle s'est aventurée au delà des frontières qui lui avaient toujours été imposée. Habillée de sa petite jupe à carreau et de son uniforme. Elle a décidé de prendre le chemin le plus long pour rentrer chez elle. C'est sur la route qu'elle a croisée le groupe de garçon qui jouaient au ballon. Elle a arrêté la balle qui fonçait droit sur elle et s'est aventurée sur le terrain vague.
« Je peux jouer ? » Aucun des enfants n'a vu de problèmes dans la situation. « Tu t'appelles comment » Le chef du groupe s'est retournée. Chef présumé, parce qu'il était plus grand et qu'il avait un regard autoritaire mais serein. « Moi c'est X, celui avec la coupe au bol c'est X et le roux c'est. Et toi ? » « Moi c'est Aretha. » « Super Aretha, tu sais jouer au foot ? » Aretha avait vu assez de match à la télévision et entendu assez de commentaires à la radio pour savoir comment jouer au foot. Ses parents ne l'ont trouvé que soixante minutes plus tard, les genoux écorchés et le visage plein de boue. C'est papi Nero qui l'a trouvée. Il a ralenti au volant de sa Ford Mustang noire, mais le visage rouge comme les bouches d'incendie. « ARETHA ! » Pour la première fois de sa vie, elle a eu peur de le regarder dans les yeux. « Dans la voiture. Tout de suite. » Il n'a jamais voulu entendre que les garçons ne l'avaient pas frappés. Il ne s'est pas gêné, lui, pour la gratifier d'une claque magistrale.
REVELATION DES GOULES
Aretha a commencé à courir à 12 ans. Pour échapper à Nero et à ses grandes mains, pour rattraper les garçons qui jouaient au foot.
PETER POMPIER VOLONTAIRE
Aretha cracha le sang qu'elle avait dans la bouche sur le bitume. Elle avait la lèvre inférieure éclatée et un vilain coquard qui commençait à noircir à vue d'oeil. Mais elle n'en démordait pour autant.
Il s'appelait Peter et, forcément, elle est tombée. Elle avait dix-huit ans et elle ne voyait que lui, il en avait dix de plus mais les yeux les plus gentils qu'elle ait jamais rencontrés. Peter avait cette manière de la regarder comme-ci elle était unique et si parfois elle y percevait le regard qu'un frère ou qu'un père aurait posé sur sa progéniture, elle l'ignorait. Elle préférait se voiler la face et ce n'était pas bien grave. Elle avait tout son temps devant elle et elle finirait peut-être par passer à autre chose. Peut-être pas.
9/11
2_ADULTE
INTERNEMENT
IBM
RETOUR AUX SOURCES
REPRISE DES ETUDES
3_ NOWADAY
DEUXIEME MORT
CONSULTANTE
La chose dans les ténèbres l'épiait de son faciès déformé.
| |
|